Du Japon je ne connais rien. Si ce n’est comme chacun, des images d’un ailleurs exotique, prisonnier de l’avalanche de clichés qui déferlent jusqu’à nous, presque à travers nous, pur produit de notre culture occidentale. Cette tradition qui nous fait analyser l’autre, l’étranger, à l’aune de ce que nous sommes pour produire une fiction narcissique de plus. Accepter l’absence de signifiant, c’est, pour citer Roland Barthes, se résoudre au « vide de parole ». Se contenter de se laisser impressionner, comme on le dirait de la pellicule photographique, par l’expérience de l’inconnu.
C’est la voie qu’a choisi d’emprunter Michel Mazzoni lors de ses trois voyages successifs au pays du Levant. Il n’a pas cherché à collectionner les signes ni à les interpréter selon une partition déjà connue d’avance, mais au contraire, le photographe s’est mis en état de disponibilité, épousant ainsi la nature sensible et instable de son médium. L’éblouissement, voire l’aveuglement, caractérise une partie de ces images, en une suite de transpositions évoquant l’état physique et psychique du voyageur subissant les effets secondaires du décalage horaire. […]
Septembre Tiberghien
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Photographies de Michel Mazzoni
Textes de Septembre Tiberghien et Michel Mazzoni
Graphisme – Dojo Design
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Michel Mazzoni vit et travaille à Bruxelles, depuis 2008. www.michelmazzoniproject.blogspot.be ↗
Il développe une photographie «plasticienne» qui remonte aux sources de l’acte photographique, mettant en évidence, tantôt un sujet, tantôt la matérialité de ce sujet dans l’image photographique. Il montre un attachement pour l’archive, les technologies déficientes, les «silences». Le dispositif présentant ses œuvres à un rôle important dans l’annexion de l’espace d’exposition.
Ses travaux sont régulièrement présentés dans des centres d’art, galeries, foires d’art contemporain, musées, …, présents dans divers catalogue d’exposition et ont intégré des collections publiques ainsi que des collections privées en Belgique, en France et aux Pays-Bas.
Il a réalisé plusieurs ouvrages regroupant images et textes ( éditions Yellow Now, éditions Énigmatiques, ARP2 Publishing). Prix européen de la photographie, son travail est représenté en Belgique par la galerie Frédéric Collier (www.fredericcollier.com).
Intervenant en « workshop » dans des écoles supérieures d’art en Belgique et en France, ainsi qu’au sein du cycle supérieur de photographie de l’École de Condé-Nancy.
156 pages

Gros Gris n°4 - Duel
Saint Julien l'hospitalier Tome 2 - Claire Pedot
Manuel d'écologie urbaine - Audrey Muratet, François Chiron
Bande Annonce - Cinéma & Bande Dessinée - Coll.
Deep state - Mathieu Desjardins
the Ghost of Weaving - Coll.
Cuadernos - Henry Deletra
BIC011 Montes - Braulio Amado
Dernier royaume - Quentin Derouet
УYY - Yelena Yemchuk
Revue Les Saisons n°3
Livre d'un Révélation - Chloé Ravenel
In The Navy - Julien Kedryna
MegaOctet Verbateam
Le blanc nez - Fouss Daniel
Anémochorie - Antonin Detemple
Halogénure #04
Lisa Zordan . one-shot the end
interférence - 3 - maycec
Salt Crystal - Fabio Parizzi
Aristide n°4
Erlebnispark - Paul & Carla
SKKS - Gilles Pourtier
Pureté et impureté de l’art. Michel Journiac et le sida Antoine Idier
Le vieux père - Laurent Kropf
Escape - Makiko Minowa
Tomber dans l'escalier - Jasper Sebastian Stürup
Lazy Painter - Angela Gjergjaj, Jordi Bucher and Mirco Petrini
Victor Papanek - Design pour un monde réel
We want to look up at the Sun, but could the Sun be looking down on us? - Rudy Guedj & Olivier Goethals
IUZZA. Goliarda Sapienza - Francesca Todde
Après la révolution – numéro 1
Flower finds - Orianne Jeanselme
Isaiah Zagar . off zine 1
Plaisir Solide - Hélène Bellenger & Charlotte Perrin
Tupera Tupera Postcard Book
Titanic Orchestra - Julien Mauve
La beauté d'une musique qui ne compte pas - Kenneth Gaburo
Graphzine Visages
Sakae Osugi – Anarchiste japonais – Ville de St-Denis 1923 - Katja Stuke, Oliver Sieber
Dirty fish - Léa Abaroa
Illusive prosody - Alex Beaurain 



















