À Shanghai les phénomènes esthétiques semblent intégrés à l’univers de la production, de la commercialisation et de la communication. Partout sont diffusées des images du bonheur, de la beauté, d’une nature épanouie : sur les écrans qui parcourent les tunnels du métro, sur les façades à LED des buildings, sur les tablettes et les smartphones que tout le monde possède. Dans le même temps, les notions de compétition, d’efficacité, de mobilité, de vitesse, de performance sont au cœur de la dynamique sociale. Shanghai Cosmetic traduit mon expérience de cette ville, marquée par ses excès, son exubérance, son bruit, sa pollution. Shangai Cosmetic joue le mimétisme esthétique de la saturation visuelle et l’image révèle autant l’artifice que la fascination qu’il exerce.
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