Premier ouvrage sur le réalisateur Thomas Salvador, Simplement nager, simplement filmer est une conversation sur le cinéma, sur le plaisir de faire des films et de les regarder, sur ce qui se joue à l’écran. Anthony Divad pointe dans ce long entretien plusieurs éléments essentiels dans la pratique du réalisateur, autant dans son film Vincent n’a pas d’écailles (2015) que dans ses courts métrages antérieurs : le rythme et la narration, la simplicité, l’idée de performance, l’engagement du corps. Comment lier les mouvements du corps et les émotions qui le traversent ? Qu’est-ce qui fait corps ? Comment raconter à l’écran nos corps dans l’espace ? Telles sont les interrogations à l’origine de ce vivifiant échange.
Après des études en mécanique théorique et avoir travaillé dans le milieu industriel, Anthony Divad a décidé de mettre son corps en jeu. Il quitte la fabrication d’objets manufacturés pour s’intéresser au corps et aux émotions. Il est l’auteur de plusieurs mises en scène pour le théâtre amateur et mène des travaux de recherche qui portent sur la rencontre, le corps dans l’espace, le mouvement, la géométrie et la non-existence. Son travail de mise en scène s’accompagne d’un travail d’écriture pour le théâtre et la vidéo, à base de courts dialogues et de petites formes. Il est également l’auteur de textes critiques parus dans la revue esse arts + opinions.
Thomas Salvador est le réalisateur de plusieurs films – courts ou longs métrages –, dont il a écrit le scénario et dans lesquels il est aussi l’acteur principal : Une rue dans sa longueur (2000), Là ce jour (2001), Petits pas (2003), De sortie (2006), Rome (2009) et Vincent n’a pas d’écailles sorti en salles en 2015. Lors de l’événement La Dernière Major organisé par Serge Bozon au Centre Pompidou (du 04 au 14 novembre 2010), il réalise une performance burlesque et physique autour des films du réalisateur de cinéma muet Jean Durand. Pratiquant lui-même l’alpinisme, il tourne également pour la chaîne Arte un documentaire sur l’alpiniste Patrick Bérhault, Dans la voie. Portrait d’un guide au travail (2004).
64 pages

Temps d'arrêt - Etienne Buyse
Dans la matrice : le design radical de Ken Isaacs - Susan Snodgrass
Pectus Excavatum - Quentin Yvelin
Imagos - Noémie Lothe
Prose postérieure - Les commissaires anonymes
Pour voir, Emscher Park - Gaëtane Lamarche-Vadel
Manifeste d'intérieurs ; penser dans les médias élargis - Javier Fernández Contreras
À partir de n°1 - Coll.
Seoul Flowers & Trees - tribute to Lee Friedlander
Les Grands Ensembles - Léo Guy-Denarcy
Dédale - Laurent Chardon
Piano - Joseph Charroy
Dernier royaume - Quentin Derouet
Gros Gris n°4 - Duel
Les Climats II (Japon) - Lola Reboud, Mariko Takeuchi
Before Science - Gilles Pourtier, Anne-Claire Broc'h
La traversée - Magali Brueder
Illusive prosody - Alex Beaurain
Instructional Photography: Learning How to Live Now - Carmen Winant
Le blanc nez - Fouss Daniel
Aurore Colbert - Marie Mons
Titanic Orchestra - Julien Mauve
Gruppen n°13 - Collectif 



