Mystique des rues vides et peu éclatantes des banlieues pavillonnaires, ce court poème en prose interpelle par sa langue sombre. Dans une parodie de messe noire – beigeasse comme le crépis des façades –, Théo Robine-Langlois dépeint le monde mystérieux des maisons individuelles, du repli sur soi démonique, et des vieilles qui marmonnent entre leurs gencives au retour du marché, le panier plein de gros sel et de radis noirs en guise d’hostie. Les mots occitans qui ponctuent le texte comme des conjurations en accroissent l’escur.

28 p

Trous gris - Michel Vachey
Rois de la forêt - Alain Garlan
Denver Mosaic 1961 - René Heyvaert
L'inventaire des destructions - Éric Watier
Le lacéré anonyme - Jacques Villeglé
Mission Control - Emir Karyo & Jan Wojda
lebondieu - Claude Grétillat
Village - Julie Safirstein
Lili, la rozell et le marimba / revue n°2
WREK The Algorithm! - Aarnoud Rommens, Olivier Deprez
La construction - Perrine Le Querrec
Salt Crystal - Fabio Parizzi 









