Mystique des rues vides et peu éclatantes des banlieues pavillonnaires, ce court poème en prose interpelle par sa langue sombre. Dans une parodie de messe noire – beigeasse comme le crépis des façades –, Théo Robine-Langlois dépeint le monde mystérieux des maisons individuelles, du repli sur soi démonique, et des vieilles qui marmonnent entre leurs gencives au retour du marché, le panier plein de gros sel et de radis noirs en guise d’hostie. Les mots occitans qui ponctuent le texte comme des conjurations en accroissent l’escur.

28 p

Génération dakou - Yann Jun + CD
Sillo n°3 - Le Fauve
Un essai sur la typographie - Eric Gill
Atopoz - Collectif
Le vieux père - Laurent Kropf
Pectus Excavatum - Quentin Yvelin
Avec ce qu'il resterait à dire - Anne Maurel
Awakening at the inn of the birds - Aymeric Vergnon
L'inventaire des destructions - Éric Watier
Pénurie - Zivo, Jérôme Meizoz 









