Les designers graphiques produisent des images à l’équilibre : suffisamment visibles et séduisantes, elles doivent, dans le même temps, s’effacer derrière les informations qu’elles portent. Les graphistes composent ainsi avec les spécificités des « messages » qu’ils ont à charge de mettre en page et avec les nécessaires inventions formelles qu’exige leur publicité. Ils cherchent un consensus capable d’accorder toutes les parties, du destinateur au destinataire.
Depuis ces conditions, comment agir lorsque l’énonciation ou la réception du « message » à transmettre sont conflictuelles ? Cet essai explore la possibilité pour les designers d’accueillir le débat à travers l’étude de trois projets concrets ; soit quelques affiches et un journal, bouleversés par l’apparition d’une situation politique qui trouve en eux une scène où se déployer.
Olivier Huz est designer graphique. Il conçoit des livres et des identités visuelles pour des musées ou des centres d’art avec Ariane Bosshard, sous le nom Huz & Bosshard. Parmi leurs commanditaires, on compte le Centre Pompidou et la bibliothèque Kandinsky, le Frac Normandie, Documents d’artistes Occitanie ou encore la foire d’art contemporain marseillaise Art-o-rama. Parallèlement, il enseigne le design graphique à l’Institut supérieur des arts et du design de Toulouse.
60p.

Optical Sound 3
JJ – Tartine-moi et autres textes - Jill Johnston
The Letter A looks like The Eiffel Tower - Paul Andali
Titanic Orchestra - Julien Mauve
De lave et de fer - Laurent Feynerou
Ce que l'histoire fait au graphisme - Clémence Imbert
Délié - Baptiste Oberson
Victor Papanek - Design pour un monde réel
Une livre - Christine Demias
We want to look up at the Sun, but could the Sun be looking down on us? - Rudy Guedj & Olivier Goethals
Papier magazine n°06 - Coupe du monde
MAN - Erik Kessels, Karel De Mulder
Tupera Tupera Postcard Book
Perles & Fracas - Bill Noir
Poétique d'une introspection visuelle - Jean-Charles Andrieu de Levis, Alex Barbier
Critique & création - L.L. de Mars
Bokkusu - Nigel Peake
Vacuité 9090 - Jérémy Piningre
Critique d'art n°55 

