Leçon de l’art contemporain: pour vivre le moment présent il faut disparaître!
Un panneau peint à Venise qui réapparaît à Los Angeles et qui révèle une autre disparition; une sculpture qui fond pendant des semaines; la tête de Louis de Funès qui se dissipe dans la glace; un anneau invisible pour une vache absente; un haut-de-forme transparent; un portrait reproduit 367 fois dont l’original a été perdu: la disparition est un spectacle étrange, qu’on ne perçoit que lorsqu’il n’y a plus rien à voir.
Un accès vers la sensation d’un moment inframince et hyperlié, suspendu et introuvable, que nous nommons le présent et qui définit l’art contemporain. Ces textes traquent la disparition chez des artistes comme Francis Alÿs, Michael Rampa, Carpaccio, Gerhard Richter, Stéphane Zaech, Charles Gleyre ou Valentin Carron.
Avec une préface de Stéphane Fretz
Philippe Lipcare, né en 1970 à Lewes (GB), vit à Lausanne. Il est auteur, critique d’art et blogueur, le tout par intermittence et de façon souterraine. Collaborateur de revues d’art, encyclopédiste à temps partiel, iconodule sceptique, il a annoncé en 2016 une anthologie des livres vierges qui n’a jamais paru et n’a plus donné de nouvelles depuis.
PUBLICATIONS: Collaborations à la revue La table des négociations de 2006 à 2009, à l’encyclopédie du livre d’artiste Mode de vie, parue en 2010 chez art&fiction à Lausanne et à la revue Dovble V, de 2011 à 2019.
180 pages |