La Moustache cachée dans la barbe est une publication conçue par l’artiste portugais Francisco Tropa en collaboration avec l’auteur Thomas Boutoux et le graphiste Pedro Falcão, qui adopte la forme des revues que l’on feuillette dans les bars et les salles d’attente. Vrai-faux magazine hebdomadaire de tendances, à l’iconographie sophistiquée, sur papier glacé, La Moustache cachée dans la barbe traite de l’actualité culturelle et scientifique, de design et des styles de vie ou encore du marché immobilier, à travers des articles incisifs, décalés, enquêtes, portraits et reportages.

La publication est l’excroissance fictive des expositions récentes de l’artiste Francico Tropa à la Galerie Jocelyn Wolff (Paris), et au Grand Café | Centre d’art contemporain (Saint-Nazaire). Ses sculptures, sérigraphies, machines optiques et d’énigmatiques éléments mobiliers y reconstruisaient l’espace d’un café, dans ses dimensions physiques et comme lieu producteur de récits. Les œuvres issues de l’exposition s’intègrent à la revue dans des séquences visuelles et textuelles autonomes, qui tentent de donner l’image du monde que fabrique l’œuvre de l’artiste, un monde au sein duquel un magazine hebdomadaire à grand tirage, intitulé La Moustache cachée dans la barbe, se trouverait en kiosque.
Edition limitée à 200 exemplaires.
Depuis le début des années 1990, la sculpture a tenu lieu de préoccupation centrale pour Francisco Tropa (né en 1968 à Lisbonne), dont le travail a reçu une attention croissante de la part du monde institutionnel et de la critique. Son exploration d’autres médiums comme le dessin, la performance, la photographie et le film, font converger plusieurs traditions de l’histoire sculpturale en en en réinterrogeant les sujets (le corps, la mort, la nature et l’origine du temps).
Francisco Tropa a représenté le Portugal à la Biennale de Venise (2011), a exposé à la Biennale de São Paulo (1998), Manifesta 3, Ljubljana (2000), la Biennale d’Istanbul (2011), et présenté des expositions monographiques à Culturgest à Lisbonne (2009), Mudam à Luxembourg (2013), La Verrière à Bruxelles (2013), ou au Musée régional d’art contemporain de Sérignan (2015).
Edité par Thomas Boutoux et Francisco Tropa.
Conception graphique : Atelier Pedro Falcão.
édition bilingue (français / anglais)
22 x 28,5 cm (broché)
96 pages (ill.)

Sans titre - Chris Kiss
interférence - 2 - maycec
Entretiens – Jérôme Dupeyrat
Before Science - Gilles Pourtier, Anne-Claire Broc'h
L'inventaire des destructions - Éric Watier
Salt Crystal - Fabio Parizzi
Le blanc nez - Fouss Daniel
De l'objet (comme un parcours) - Collectif, Sandra Chamaret
Pas vu Pas pris - Collectif, Olivier Deloignon, Guillaume Dégé
Cruiser l'utopie – L'après et ailleurs de l'advenir queer - José Esteban Muñoz
Seoul Flowers & Trees - tribute to Lee Friedlander
Le corps travesti - Michel Journiac
Le Choix du peuple - Nicolas Savary, Tilo Steireif
ADBC du Dessin - Jacques Floret
Hérésie Étiologique - coll.
Temps d'arrêt - Etienne Buyse
Aurore Colbert - Marie Mons
Goodbye - Hsia-Fei Chang, Sofia Eliza Bouratsis, Medhi Brit, Enrico Lunghi
fig. #6 - antithèse
Je ne peux pas ne pas - Geneviève Romang
Amos Gitai et l'enjeu des archives - Jean-Michel Frodon
LSD n° 04 – A manga issue
Pénurie - Zivo, Jérôme Meizoz
Dédale - Laurent Chardon
Ventoline 6 - Coll
9 octobre 1977 - Roberto Varlez
America - Ayline Olukman, Hélène Gaudy
Editer l’art – Leszek Brogowski
Roven n°4
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Der Erste Rotkehlchen - Le livre
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Délié - Baptiste Oberson
Pour une esthétique de l'émancipation - Isabelle Alfonsi
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Aristide n°4 











