Au départ, une simple anecdote: un gabion de chasse typique des marais normands se détache de son ancrage pour dériver dans l’Océan Atlantique, avec des chasseurs incapables de nager à son bord. Théo Robine-Langlois transpose cette histoire à une échelle interstellaire: le Gabion, vaisseau spatial chasseur d’astéroïdes conçu pour être attaché à la Terre, dérive dans l’espace. À la suite d’Anton, on traverse les différentes communautés qui peuplent le bâtiment, monde en soi où se côtoient et s’affrontent des mœurs, des modèles de société, et surtout des formes de langage. Anton, lui, tente d’échapper à celui qui prétend régir le vaisseau, en récoltant des photocopies éparpillées dans ses méandres, jusqu’à son mystérieux cœur…
Empruntant au roman d’apprentissage autant qu’à la science-fiction, Le Gabion est aussi une chanson de geste: une odyssée symbolique où la langue et la figure de l’auteur sont traités de manière expérimentale, comme faisant partie du récit lui-même. Les langues que parlent les personnages contaminent le livre, qui se construit comme un montage où poésie, philosophie, histoire littéraire, hip hop et échanges SMS se rejoignent. En parcourant le Gabion, les lecteur.trice.s rencontrent différents rapports au langage, qui se concrétisent à la fin du livre par l’élection d’un maire de banlieue parisienne.
Le Gabion poursuit le travail entamé par Théo Robine-Langlois dans son premier livre, […], où le subterfuge typographique des points de suspension entre crochets signifiait à la fois l’existence de trous dans la langue, d’échappatoires dans l’imaginaire, et de nuages dans le ciel. Dans Le Gabion, on peut se cacher dans un paragraphe, lire entre les lignes d’un manuel de photocopieuse, se battre avec des missiles-poèmes, rencontrer des enfants sanguinaires et des sororités féministes. On traverse également plusieurs siècles de poésie française, des troubadours à Henri Chopin ou Hélène Bessette.
302 pages.


Prose postérieure - Les commissaires anonymes
Temps d'arrêt - Etienne Buyse
Oblikvaj 5 - Vingt-deux plongées profondes - Aude Barrio, Ensemble Batida
Rasclose - Geoffroy Mathieu
Lavalse des tambours - Paul Rey
La mémoire de l’ordre. Les paradoxes du sens dans l’architecture moderne. - José Ignacio Linazasoro
Tomber dans l'escalier - Jasper Sebastian Stürup
Assembly - Sam Porritt
Manifeste d'intérieurs ; penser dans les médias élargis - Javier Fernández Contreras
Gnose & Gnose & Gnose - Aymeric Vergnon-d'Alençon
Dear Paul - Paul Van der Eerden
Économies silencieuses et audaces approximatives - Guy Chevalier [& coll.]
WREK The Algorithm! - Aarnoud Rommens, Olivier Deprez
Image Canoë - Jérémie Gindre
Migrant Mother, Migrant Gender - Sally Stein
Avec ce qu'il resterait à dire - Anne Maurel
Aristide n°4
La traversée - Magali Brueder
Papier magazine n°06 - Coupe du monde
Grilles - Zelda Mauger
Pas vu Pas pris - Collectif, Olivier Deloignon, Guillaume Dégé
Link Human / Robot - Collectif dir. Emmanuelle Grangier
Le dos des choses - Guillaume Goutal
Sillo n°3 - Le Fauve
Le corps travesti - Michel Journiac
Aurore Colbert - Marie Mons
MENU メニュー - Wataru Tominaga
Piano - Joseph Charroy
Pour une esthétique de l'émancipation - Isabelle Alfonsi
Ventoline 6 - Coll
Saint Julien l'hospitalier Tome 2 - Claire Pedot
Gruppen n°13 - Collectif
Retour d'y voir - n° 3 & 4 - Mamco
Deep state - Mathieu Desjardins
ARTZINES #1, Paris issue
Comment quitter la terre ? - Jill Gasparina, Christophe Kihm, Anne-Lyse Renon
Photographic Fields - Joël Van Audenhaege
L'arum tacheté de J-M. Bertoyas
Critique & création - L.L. de Mars
Critique d'art n°55
Pectus Excavatum - Quentin Yvelin
Eldorado maximum - Les commissaires anonymes
Génération dakou - Yann Jun + CD
Editer l’art – Leszek Brogowski
De lave et de fer - Laurent Feynerou
Watch out - Anne-Émilie-Philippe
Radio-Art - Tetsuo Kogawa
Roven n°4
Les Grands Ensembles - Léo Guy-Denarcy
Zoom Age - Julien Auregan
Inframince et hyperlié - Philippe Lipcare
Sights - Henry McCausland
Titanic Orchestra - Julien Mauve
L'œuvre des matières - Ivry Serres
Holy etc. - Fabienne Radi 







