La Fausse Maîtresse est à l’origine un roman d’Honoré de Balzac, paru en 1841 dans le journal Le Siècle. Partie du cycle La Comédie humaine et véritable mélodrame, il traite notamment d’un stratagème élaborant une aventure factice pour dissimuler au monde un impossible amour.

Renouvelant une méthode élaborée dès L’Arbre de la connaissance (d’après Henry James) et poursuivie avec Hmm ! (d’après Anton Tchekhov) — tous deux publiés chez Adverse —, C. de Trogoff aborde cette nouvelle adaptation en bande dessinée par une épure drastique du matériau littéraire d’origine, tout en poussant plus loin que jamais un tressage plastique nourri par la prolifération des sources visuelles, des interprétations graphiques et des approches du dessin.
Forte de la puissance cohésive de ce dispositif très personnel — à même d’agencer une somme d’éléments hautement hétérogènes —, C. de Trogoff ose une impureté débordant amplement les critères esthétiques admis par l’Académie, diversifiant à outrance les régimes techniques et figuratifs du dessin, en un véritable débordement pour l’œil. Pour autant, aucune boursouflure ne paraît empeser ces planches paradoxalement rigoureuses et déterminées.
96 pages couleurs / reliure japonaise

SKKS - Gilles Pourtier
Le blanc nez - Fouss Daniel
Deep state - Mathieu Desjardins
Slow Down Abstractions - Adrien Vescovi
Inframince et hyperlié - Philippe Lipcare
Pectus Excavatum - Quentin Yvelin
Temps d'arrêt - Etienne Buyse
Critique & création - L.L. de Mars
Ilya Ehrenbourg - Et pourtant elle tourne
Science of the secondary #11 - Banana
Assembly - Sam Porritt
Radio-Art - Tetsuo Kogawa
Burning Images, A History of Effigy Protests - Florian Göttke
Mökki n°2
love forever - Victoria Hespel
9 octobre 1977 - Roberto Varlez 

















