Essai traduit de l’allemand par Wolfgang Kukulies
Préface de Vincent Chanson
Deux courts essais du théoricien et critique allemand Diedrich Diederichsen qui abordent la question du marché de l’art, de son explosion spéculative et de ce qui le relie aux évolutions structurelles du capitalisme tardif. Il s’agit de revenir sur les catégories marxienne de « plus-value » et de « production » afin d’interroger le processus singulier de constitution de la valeur des œuvres d’art. En s’inscrivant dans le sillage des analyses développées par la Théorie critique, Diederichsen nous propose une réflexion particulièrement décapante et stimulante sur la création artistique contemporaine, sur ce qui la relie et la différencie des gestes avant-gardistes et modernistes, ainsi que sur sa position au sein des industries culturelles.
Diedrich Diederichen est un théoricien et critique culturel allemand vivant à Berlin. Il est l’auteur d’une œuvre importante se situant au carrefour de la réflexion esthétique et socio-politique ainsi de la théorie pop. Il enseigne à la Merz-Akademie de Stuggart et à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne. Contributeur régulier à Artforum ou Text Zur Kunst, il est une figure internationalement reconnue de la critique d’art.
96 pages.