Entretien mené par Sammy Stein et Matthieu Becker en avril 2022
La voiture s’arrête devant un portail métallique noir dans une rue en construction. Le soleil rasant éclaire les bâches de chantier, les tas de gravas et les barrières de cette rue déserte. Il est environ 17 heures lorsque nous arrivons dans un quartier excentré de Fontenay-sous-Bois en banlieue parisienne. Maximilien ouvre le portail et nous invite à traverser la cour, la porte vitrée et à entrer dans son nouvel atelier. Lissana, son assistante, prépare de la glaise colorée dans des bassines. À peine arrivé, il se remet au travail. Il est accroupi en train de tracer au cutter des formes abstraites dans un immense parterre de glaise fraîche étalé au sol et comprimé entre des lattes de bois. Pas de temps à perdre, il ne faut pas que la terre sèche s’il ne veut pas gâcher la plus grosse pièce sur laquelle il travaille. Nous l’observons en silence jusqu’à ce qu’il finisse cette chorégraphie au sol et installe une table sur laquelle nous boirons quelques verres et discuterons pendant plus de deux heures de son travail.

ENG — Interview conducted by Sammy Stein and Matthieu Becker in April 2022
The car stops in front of a black metal gate on an empty street that is in the midst of construction. The light from the low-angled sun casts against construction tarps, piles of rubble, and pedestrian barriers. It’s about 5pm when we arrive at this out-of-the-way section of Fontenay-sous-Bois in the Parisian suburbs. Maximilien opens the gate and invites us to cross the courtyard, go through the glass door, and enter his new atelier. Lissana, his assistant, is already there, preparing colored clay in basins. As soon as he arrives, Maximilien starts working again. He crouches down and uses a utility knife to trace abstract shapes in a vast expanse of fresh clay that is spread across the floor and contained by wooden slats. There is no time to lose: if the clay dries before he finishes, this piece, the largest he is working on, will be spoiled. We observe in silence until he finishes his choreography of gestures on the floor and sets up a table where we will have a few drinks
and discuss his art for more than two hours.

Rasclose - Geoffroy Mathieu
Gnose & Gnose & Gnose - Aymeric Vergnon-d'Alençon
Pectus Excavatum - Quentin Yvelin
Wayfaring - Patrick Messina, André S. Labarthe
The Shelf - Journal 3
Dans la matrice : le design radical de Ken Isaacs - Susan Snodgrass
Les voiles de Sainte-Marthe - Christian Rosset
Brush Master - Jasper "Mississippi" Travis
Le dos des choses - Guillaume Goutal
L'inventaire des destructions - Éric Watier
La construction - Perrine Le Querrec
interférence - 2 - maycec
Gros Gris n°4 - Duel
Tomber dans l'escalier - Jasper Sebastian Stürup
Strates & Archipels - Pierre Merle
Vacuité 9090 - Jérémy Piningre
Off the Grid - Anna Niklova
Before Science - Gilles Pourtier, Anne-Claire Broc'h
Poétique d'une introspection visuelle - Jean-Charles Andrieu de Levis, Alex Barbier
Ellipse - Ismail Alaoui-Fdili
In the presence of being absent... Arrgh. - Stéphanie Leinhos
Promenade au pays de l'écriture - Armando Petrucci
Eros Negro # 1 - Demoniak
Editer l’art – Leszek Brogowski
Join my patreon - Jooyoung Kim
Critique d'art n°54
Mökki n°2
Pas vu Pas pris - Collectif, Olivier Deloignon, Guillaume Dégé
Le vieux père - Laurent Kropf
Baron - Richard Kern
Donne des racines au loup-garou & fais courir l'arbre la nuit - Pauline Barzilaï
Marcel Proust en cinq minutes — Jackson B. Smith
Pénurie - Zivo, Jérôme Meizoz
twen [1959–1971]
Aurore Colbert - Marie Mons
À partir de n°4 - Collectif
Un essai sur la typographie - Eric Gill
Le 6b Saint-Denis, dans un tiers-lieu culturel 













