Cette monographie est construite comme un paysage avec une méthodologie similaire à celle qui se met en place pour la préparation d’une exposition : des discussions, des rencontres, un travail collaboratif à plusieurs voix. Notamment celle de Clara Schulmann en entretien avec l’artiste, et celle du texte critique de Liza Maignan. Arc narratif, graphique et plastique sont travaillés pour créer un rythme spécifique de déambulation et d’architecture du livre. L’ouvrage richement illustré de vues d’expositions et d’œuvres varie dans différentes séquences les papiers, les spécificités d’impression et les échelles de reproduction photographique.

Depuis sa formation à l’école des beaux-arts de Brest, Eva Taulois s’intéresse à la souplesse des matériaux, à leur capacité à recouvrir un objet. Elle regarde de près des savoir-faire artisanaux et industriels et se les approprie. Elle dessine, taille, recouvre, modèle, peint, orchestre des scénographies. Ses œuvres et agencements d’objets sont marqués par le purisme, défini en 1918 par Amédée Ozenfant et Le Corbusier, doctrine moderne préconisant une fusion de l’art et de la vie, autour de formes simples, permutant peinture, sculpture, architecture, design, mobilier, vêtement.
Dans les propositions récentes d’Eva Taulois, l’exposition devient le théâtre des objets qu’elle crée. Elle se plaît à imaginer ses œuvres comme des personnages qui dialogueraient entre eux, qui « vivraient leur vie». Ces formes, à la fois accessoires de scène, actrices à part entière pendant une performance et sculptures dans l’espace d’exposition, rappellent les objets géométriques inventés par Guy de Cointet en Californie dans les années 1970. Comme ce dernier, Eva Taulois cherche un pont entre art minimal et art de la scène ainsi qu’entre abstraction et codes culturels.
Chez Eva Taulois, tout est affaire de matière et de surface : la profondeur d’un velours, les reflets synthétiques d’un plastique, la rugosité du crépi… les couleurs occupent également une place à part entière : flamboyantes, elles créent une rythmique et une atmosphère accueillante pour le visiteur.

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Mariken Wessels — Miss Cox
Manuel pour formes et constructions nomades - Julien Rodriguez
Deep state - Mathieu Desjardins
Critique d'art n°55
Optical Sound 3
Philatélie - Magali Brueder
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Aristide n°4
Retour d'y voir - n° 1 & 2 - Mamco
Zoom Age - Julien Auregan
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Gruppen n°13 - Collectif
Critique d'art n°54
Philonimo - Le Loup de Hobbes - Alice Brière-Haquet, Herbéra
Cuadernos - Henry Deletra
Blink - Martin Lopez Lam
Habitante 2 - Coll.
Autodrône - Divine Vizion
Fausse Maîtresse - C. de Trogoff
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À partir de n°4 - Collectif
Roven n°4
Le lacéré anonyme - Jacques Villeglé
Soleil, eau, vent : vers l'autonomie énergétique - Delphine Bauer
Editer l’art – Leszek Brogowski
Manhoru - Thomas Couderc - Studio Helmo
Library excavations # 10 - Health and Safety
Eldorado maximum - Les commissaires anonymes
De l'objet (comme un parcours) - Collectif, Sandra Chamaret
Sights - Henry McCausland
Les voiles de Sainte-Marthe - Christian Rosset
Mökki n°4
Censored n°05 - Transmission
Photographic Fields - Joël Van Audenhaege
Saint Julien l'hospitalier Tome 3 - Claire Pedot
and everything becomes nothing again - Léa Habourdin
☀ - Manon Demarles
Tomber dans l'escalier - Jasper Sebastian Stürup
Salt Crystal - Fabio Parizzi
Gone - Pierre La Police
Tupera Tupera Postcard Book
Gruppen n°14 - Collectif
Fluent - Laëticia Donval
genital or genius - Paul
A Few Homers - coll.
Économies silencieuses et audaces approximatives - Guy Chevalier [& coll.] 














