En 1797, Goethe décrit dans La Fiancée de Corinthe l’état d’une jeune femme entre la vie et la mort, se nourrissant de sang. Le terme de vampire n’est cependant pas cité une seule fois dans ce poème. En 1810, John Stagg écrit Le Vampire, texte composé de 152 vers, première évocation de la figure du vampire dans la littérature anglaise.
C’est en 1817, avec le succès littéraire de la nouvelle Le Vampire de John William Polidori, que le thème devient incontournable. Avec Carmilla de Sheridan Le Fanu (1871) et Dracula de Bram Stoker (1897), ils forment le triptyque fondateur de la littérature vampirique, dans la continuité du roman gothique anglais de la fin du XVIII siècle.
L’origine de la nouvelle de John Polidori remonte à l’été 1816, lors d’un séjour de l’auteur à Genève dans la villa Diodati, sur le bords du Léman, en compagnie de Lord Byron, Mary Shelley, Percy Shelley et quelques autres amis de leur cercle littéraire. Lorsque le temps ne leur permet pas de sortir, ils se racontent des histoires mêlées de terreur et de fantômes.
Mary Shelley écrit alors son premier roman, Frankenstein.
Quand à John Polidori, il s’inspire d’un brouillon abandonné par Lord Byron pour composer Le Vampire et le faire publier dans The New Monthly Magazine sous le nom de… Lord Byron, tirant parti de la notoriété du poète.
Pour la présente édition de ce texte, dans sa traduction de 1830 d’Amédée Pichot (1795-1877), nous avons choisi d’appliquer la réforme de l’orthographe de 1835, considérant que le françois moderne lui allai tout aussi bien.
Conception graphique Atelier Poste 4
Une co-édition Rhinoceros et Gotham SCM (Strasbourg)
48 pages

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