Soit 24 fois la même image reproduite, une case plus ou moins vide, le fragment d’un comic book jeu-concours des années 1940 dessiné par Mel Crawford. Ce fragment intègre, en guise de récitatif, d’injonction, d’invitation, de défi, la sentence “DRAW THE CRASH HERE” (“trace le crash ici”). 80 ans plus tard, Jérôme LeGlatin tente une réponse, à même l’objet.

Soit 2×12 fois l’appel fondateur, et ses effets inéluctables. Soit 2×12 fois la mise en crise de la distinction opérée entre tout texte et toute image, soit 2×12 fois la mise à l’épreuve de la représentation. Soit 2×12 fois l’écroulement de cette drôle de discipline de destruction des dualismes que l’on nomme bande dessinée. Soit 2×12 fois, atemporel, ici tracé, déconstituant, le Crash.
Débordant le cadre d’un simple détournement, le processus général, à coups de répétitions, texte typo-scandé, tours de pages et souris mécanique, s’impose comme acte critique et acte de création, geste accidentel sans plus d’auteur ni fin, artistique et politique, imprévu, poétique.

Entretiens – Jérôme Dupeyrat
Gros Gris n°4 - Duel
PRISON MUSEUM - Nicolò Degiorgis
To dance with the devil - Mickael Vis
Le blanc nez - Fouss Daniel
To Be Determined: Photography and the Future - Duncan Wooldridge
Surface Tension - Tabitha Soren
Pureté et impureté de l’art. Michel Journiac et le sida Antoine Idier
Darkest Night - Joel Van Audenhaege
fig. #6 - antithèse
interférence - 3 - maycec 









