Une (contre-)histoire de la photographie au travers de ses accidents : un ouvrage clé pour la théorie de la photographie et plus généralement pour la théorie des images et des médias.

L’histoire de la photographie est généralement présentée comme une succession d’innovations techniques : des techniques toujours meilleures pour produire des images toujours plus précises. On oublie pourtant que ce récit d’un progrès ininterrompu a été depuis toujours contrarié par une contre-histoire de perturbations, d’irritations et d’accidents : chaque fois que la technique ne joue pas le jeu, que les photos se liquéfient, se décolorent dans le bain révélateur et finissent par disparaître derrière des nuages et des voiles inexplicables. Ce qui était censé rester invisible – le dispositif – s’impose alors au regard.
Peter Geimer relate l’histoire de ces surgissements photographiques : durant les premières décennies de la photographie, il s’agissait de défendre l’image photographique contre ses démons chimiques. Vers 1900, on commence à photographier l’invisible : des rayons, des spectres, des pensées et on commence à ne plus trop savoir si ces images montrent encore des phénomènes naturels où s’il s’agit de simples effets du dispositif. Dans ces visibilités troubles, accidentellement fixées par la plaque photographique, se pose la question de ce qui fait image et ce qui peut être considérée comme telle.
Peter Geimer est professeur d’histoire de l’art à la Freie Universität de Berlin.
336 pages (76 ill. n&b)

The Shelf - Journal 3
Mökki n°4
Anémochorie - Antonin Detemple
People in a faraday cage - Stéphanie Gygax
Paysageur n°3 - Mobiles
Dear Paul - Paul Van der Eerden
Holy etc. - Fabienne Radi
Prose postérieure - Les commissaires anonymes
Optical Sound 2
The Letter A looks like The Eiffel Tower - Paul Andali
Paravents - Eva Taulois
Pour voir, Emscher Park - Gaëtane Lamarche-Vadel
Zoom Age - Julien Auregan
Secret Cars - 300 Promptographs
De lave et de fer - Laurent Feynerou
Der Erste Rotkehlchen - Le livre 





















