Le titre Faim Feu Sang est extrait d’un poème de Tristan Tzara. Comme le poète créant des poèmes avec des mots sortis du chapeau, Chloé Poizat tente de dessiner avec cette même liberté; sans barrière de grammaire, d’orthographe ou de syntaxe.
FAIM FEU SANG
Faim, de dessiner sans discontinuer
Feu, qui anime la main les yeux
Sang, qui trace sur le papier
L’artiste rassemble donc ici une centaine de dessins, réalisés entre 2008 et 2017, provenant de carnets, de feuilles volantes, de séries closes ou en cours, et de dessins « de laboratoire ».
Ils témoignent de ce qui sous-tend l’ensemble de son travail; disparition, métamorphose et illusion. Ils reflètent aussi son goût pour l’art brut, le dessin spirite et automatique.
Chloé Poizat, artiste multi-facettes, déploie son travail autour de la narration et la fiction et du lien particulier qu’elle entretient avec la littérature. La métamorphose, l’absurde, la citation sous diverses formes en sont des aspects récurrents composant un véritable « exotisme noir ».
En 2016 elle participe à l’exposition collective Mauvaises graines II à l’Espace Topographie de l’art (Paris). La même année elle présente avec l’artiste Gianpaolo Pagni un projet nommé Pièces montées – entre autres au Point Ephémère (Paris), à la Galerie du Granit (Montbéliard) et à Sipicturebook Gallery (Séoul), qui donne lieu à une publication éponyme aux éditions Cornélius.
En 2017, elle présente – toujours avec Gianpaolo Pagni – une exposition-installation nommée Et si tu veux je rirai comme une cascade et comme un incendie à Lendroit galerie et éditions (Rennes). http://www.chloepoizat.com/
136 pages
200 exemplaires