Résumé des épisodes précédents :
Kidnappeur amateur pris à son propre piège, Nelson est contraint d’assister puis de participer aux abus infligés par deux malfrats pervers à leur deux innocentes victimes. Dans l’ivresse luxurieuse du visionnage d’un film pornographique morbide et décadent, rejoué simultanément dans une réalité aux frontières de plus en plus floues, Nelson s’apprête à saisir l’opportunité de retourner enfin la situation…
L’heure du dénouement a sonné. Jouer avec le feu s’achève dans un final spectaculaire à l’ironie acerbe, appuyant la vacuité des péripéties douteuses d’un récit pourtant à même de révéler sa propre absurdité.
Au cœur de la production pléthorique des pockets italiens vulgaires et souvent bâclés qui inondèrent les kiosques pendant plusieurs décennies de la deuxième moitié du XXe siècle, l’œil acéré de Démoniak a su dénicher la perle “métapornographique”, véritable mise en abyme des clichés du genre. Il livre avec cette reprise une contribution jouisseuse et autoréflexive à l’histoire de la bande dessinée populaire.