Étienne Candel cultive des pratiques d’écritures fulgurantes, ironiques et situées. Ici des trashtexts : ses prosopopées d’encombrants. En transformant les déchets en surfaces scriptibles, il ouvre un langage possible, tout droit sorti des bouches sans dents qui peuplent la ville. C’est toute une faune de marginaux adossés aux façades haussmanniennes qui jactent et interpellent : voyous monte-en-l’air, racoleuses, chômeurs professionnels ou retraités nostalgiques, philosophes de comptoir et artistes ratés, clochards solidaires et lendemains de cuite, etc.

Le « Discours sur le déchet » qui inspire et introduit ce livre propose de remodeler le regard que nous portons au laissé-pour-compte, à l’obsolète et aux résidus. Imprimé sur les précieuses chutes de papier de Surfaces Utiles, ce livre s’illustre également comme le manifeste d’une maison d’édition qui publie grâce aux rebuts de l’industrie.
82 pages, 100 ex

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