Je lève les yeux, mon regard s’accroche volontiers dans le fourbi, tout ce qui est trop imbriqué pour être séparé. Si on tente de détailler on perd l’ensemble, on étouffe le dessin – il meurt. Je ne choisis pas consciemment, je pense que c’est une tactique pour ne pas entrer dans une volonté de précision. Pour éviter aussi de vouloir rendre les choses reconnaissables, au détriment du dessin. Regardant ces pages tracées dehors, on ne peut rien situer, ou pas grand chose. Moi-même je n’apprends pas à mieux connaître par l’observation prolongée – j’observe si peu, j’effleure à peine le visible et me replonge dans ma main. Ce n’est pas une question de connaissance, mais une présence. Je suis à l’intérieur pendant une certaine durée. Je suis venu d’un endroit, j’en rejoins un autre, les lieux se lient.

Dessins et notes de cahiers, tenus entre août 2016 et mars 2017.
Collection Sonar

Strates & Archipels - Pierre Merle
Dear Paul - Paul Van der Eerden
La nuit, tu mens - Ambre Husson
Le Choix du peuple - Nicolas Savary, Tilo Steireif
Birds - Damien Poulain
Wayfaring - Patrick Messina, André S. Labarthe
Shanghai Cosmetic - Leslie Moquin
Image Canoë - Jérémie Gindre
Gros Gris n°4 - Duel
Aurore Colbert - Marie Mons
Le déclin du professeur de tennis - Fabienne Radi
Le chateau enchanté - Atelier Mclane
Graphic Design Is (…) Not Innocent - Ingo Offermanns
Paysageur n°3 - Mobiles
Citrus maxima xparadisi - coll.
MENU メニュー - Wataru Tominaga
La peinture c'est comme les pépites - Pierre Yves-Hélou + Tirage 













