Henri Crabières déguise en farce ce qui s’apparente plutôt à une douloureuse et violente introspection abstraite et chaotique. Auto-représenté dans son personnage principal, il subit les atrocités gratuites de deux voyous décidés à s’enrichir grâce à son kidnaping.
Chausse-trape est une bande dessinée réalisée dans le cadre de son diplôme des Arts Décoratifs de Paris, pour lequel il pose ses bases graphiques et ses obsessions narratives.

En rouge et noir, tranché et puissant, l’auteur développe un vocabulaire graphique riche et plein de liberté, alternant avec des trames, des lignes, des masses des apparitions de couleurs détonantes. Les interactions sont senties et spontanées, tout comme le déroulé du récit qui n’a subi aucunes modifications pour en conserver la fraicheur, la transparence et la vivacité. Henri Crabières se pose en véritable narrateur dessinateur, écrivant de la même ligne les visages, les mots, les mouvements et les décors.
Ce livre rouge est imprimé en bichromie offset sur un papier souple et brut, enveloppé d’une jaquette chrome noir et rouge, glacée. Première édition de 1000 exemplaires.

Roven n°5
Feminist Art Activisms and Artivisms - Katy Deepwell (ed.)
BIC011 Montes - Braulio Amado
ARBRES-TRONCS - Zoé van der Haegen
Jean-Marc Bodson - États des lieux
Manhoru - Thomas Couderc - Studio Helmo
Revue Les Saisons n°3
twen [1959–1971]
Le blanc nez - Fouss Daniel
Ce que l'histoire fait au graphisme - Clémence Imbert
RÉVÉSZ LÁSZLÓ LÁSZLÓ , Not Secret
Retour d'y voir - n° 3 & 4 - Mamco
L'arum tacheté de J-M. Bertoyas 



















