« Dans les années soixante-dix, la Grande-Bretagne était encore en pleine crise économique, la semaine de trois jours avait été instaurée et le chômage était en forte croissance. II y avait beaucoup de grèves et une inflation galopante. Steve Strange, un jeune entrepreneur gallois, venait d’arriver à Londres où il était en train de se faire un nom en organisant des concerts pour les groupes punk. Associé à son ami batteur Rusty Eagan, ils se sont imposés comme promoteurs de soirées en instituant le mardi soir, les « Nuits Bowie » dans un club sordide situé en sous-sol d’un bordel de Soho. En 1979, ils étaient devenus trop gros pour le lieu, alors ils se sont installés sur Great Queen Street à Covent Garden, dans un bar à vin miteux où il y avait des posters de la Seconde Guerre Mondiale et une photo du premier ministre Winston Churchill. Lors de leurs soirées hebdomadaires du mardi, tandis que Rusty faisait le DJ, Steve restait intraitable à la porte et n’autorisait l’entrée qu’aux gens « étranges et merveilleux ». Mick Jagger lui-même s’est fait refouler.
Le Blitz Club a commencé à faire les gros titres. Comme de bien entendu, la presse populaire était outrée par ces étudiants en art et ces fêtards qui, pour la plupart, se travestissaient et, quelle horreur ! se maquillaient. Les journaux ont surnommé les habitués de la boîte, les Blitz Kids. Mais surtout, la nouvelle salle se trouvait entre les deux écoles d’art les plus importantes de Londres, St Martins et Central School. Elle était fréquentée par de nombreux étudiants en mode qui s’étaient lassés du style punk. Ils voulaient s’exprimer autrement et pour beaucoup, de façon bien plus androgyne. Le Blitz Club était un banc d’essai pour leurs idées vestimentaires. Plus tard, cette nouvelle tendance allait être connue sous le nom du mouvement des Nouveaux Romantiques. En 1981, l’engouement s’était dissipé, le Blitz Club n’avait été qu’une sublime bulle éphémère dans laquelle un style vestimentaire était né et avait disparu. Mais il n’a jamais été oublié et il est resté une inspiration pour les générations suivantes. » _HS
C’est au début des années 1970 qu’Homer Sykes (né en 1949) anglais d’origine canadienne devient photojournaliste pour de grands titres comme The Observer, The Telegraph ou encore The Sunday Times en couvrant plusieurs conflits notamment au Proche-Orient et en Irlande du Nord.
Mais Homer Sykes s’est très vite intéressé à sa propre culture, aux coutumes et mœurs typiquement britanniques. http://www.homersykes.com/
32 pages
500 exemplaires

Schindler Manifesto
Six Months - Nathalie Ghanem-Latour
Pureté et impureté de l’art. Michel Journiac et le sida Antoine Idier
Pectus Excavatum - Quentin Yvelin
Jean-Marc Bodson - États des lieux
Mosaïque d'asphalte - Jack Torrance
La traversée - Magali Brueder
Tu peux répéter ? – Écrire, parler, expérimenter les langues - Marianne Mispelaëre
Titanic Orchestra - Julien Mauve
À partir de n°1 - Coll.
(page 1 et 17) - Lorraine Druon
Catalogue Art Guys - That's painting productions, Bernard Brunon
A l'origine - Anne-Émilie-Philippe
Modern Instances, The Craft of Photography - Stephen Shore
Imagos - Noémie Lothe
Assembly - Sam Porritt
Après la révolution – numéro 1
Seoul Flowers & Trees - tribute to Lee Friedlander
Hideous - Thomas Perrodin, Néoine Pifer
COLLECTIONNER LES TOMBES - André Chabot
SKKS - Gilles Pourtier
Editer l’art – Leszek Brogowski
Entretiens – Jérôme Dupeyrat
Polygone n°01 - Amour - Collectif
Dédale - Laurent Chardon
Ice & Cream - Florence Grivel, Julien Burri
Pø om Pø - Kaja Meyer
Darkest Night - Joel Van Audenhaege
本の本の本 - antoine lefebvre editions,
Aurore Colbert - Marie Mons
Courir - David Simpson
Il est si difficile de trouver le commencement - Helen Thorington
Au chevet des milieux : L'émancipation par l'outil manuel - Yetecha Negga
ARTZINES #1, Paris issue
The Shelf - Journal 3
interférence - 2 - maycec
Bienvenue à Colomeri ! - Hécate Vergopoulo,
Don't forget to touch me - Anne Sylvie Henchoz
America - Ayline Olukman, Hélène Gaudy
Tchat - Gary Colin
Illusive prosody - Alex Beaurain 













