au centre
un cercle tracé dans l’obscurité de la terre
quelques corps dépouillés et ascètes
que la chaleur rendra incandescents dans le ventre de la nuit
une lumière blanche qui conjuguée à cette blanche chaleur
nettoie les tristes esprits préoccupés;
les corps stigmatisées par une recherche de vérité
L’incandescence de blanches épidermes côtoie le rougeoiement des pierres qui fissurent
au moment ou le message se délivre.
une adresse qui dans la fumée et la vapeur s’insinue dans chacun des pores de la chair.
la chaleur circule vite puis ruisselle, retourne à la terre depuis des membres purifiées
larmes et sueur rencontrent la fumée d’une vision
voiles et illusions perforés de part en part
le coeur s’allège à mesure que les apparences fondent au creux des braises
Et le superflu se détache puis coule comme la graisse au soleil
ces corps autrefois fatigués maintenant transpercés de lumière
suivent leur chemin dans les larmes et la sueur.
Agrafé