Voyage nocturne commencé tamisé au bar où tu t’enivres avant de reprendre la route – c’est le petit matin – de l’atelier du 7 Reece Mews, au troisième palier pousser la porte, franchir le mystère des lisières s’engouffrer. Exil de l’abattoir. Au sol des milliers des élevages des réserves d’images. Photographies journaux documents – détritus. Au sol jonché un monde foulé un monde dilaté. Au sol le travail d’après. Chaque pas chaque déplacement, démaîtrise du chaos. Chaque enfoncement chaque obsession, vigueur physique de l’image.

À la question « Quel écrivain vous a influencé ? », je répondrais sans hésiter : Francis Bacon. S’il n’est pas écrivain, il a toujours été une source essentielle d’inspiration et un guide : jamais je n’écrirais « d’histoires », mais je chercherais à écrire une langue, un langage, qui s’adresserait au corps, à la sensation, au système nerveux, une langue la plus vivante possible, la plus incarnée. Source de mémoire, d’émotion, de poésie, l’archive tient une place primordiale dans la construction de mon écriture.
Ainsi, pour rendre hommage à Francis Bacon, peintre qui utilisait les archives, les photographies, toutes les images en leur durée, leur dégradation, leur surface et leur profondeur, j’ai travaillé à partir et avec ses propres archives, ses portraits, ses objets. Conservées par un amoureux de Bacon, ces archives donnaient corps à ma passion. Ardente filature à travers le geste et la matière, je tente une étude pour un portrait de l’artiste, par l’archive et la poésie, je m’approche au plus près d’une création flamboyante et déchirante, solitaire et universelle.
Perrine Le Querrec construit une langue et un regard à la poursuite de mots réticents, de silences résistants. L’archive et l’image – leur étude, leur manipulation – occupent une place essentielle dans son écriture. Parmi ses dernières publications : Les Tondues (Z4 éditions), Le Plancher (L’éveilleur éditions) ; Ruines (éditions Tinbad), La Ritournelle (éditions Lunatique).

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Sous mes semelles - Anaïs Lapel, Gaspard Kasimir
Quand l’ocean se retire d’Henri C. - Billiam C. et Camille Carbonaro
Pas vu Pas pris - Collectif, Olivier Deloignon, Guillaume Dégé
moj’am al arabeia - Farah Khelil & antoine lefebvre editions
Dédale - Laurent Chardon
Tools #04 – Couper / To Cut
Jean-Jacques a dit - Angèle Douche
De l'objet (comme un parcours) - Collectif, Sandra Chamaret
MENU メニュー - Wataru Tominaga
RISO L’Écureuil de James - Liuna Virardi
Strates - Else Bedoux
IUZZA. Goliarda Sapienza - Francesca Todde
Du Fennec au Sahara - Guillaume Pinard
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Le Parfum du Silence - Bonnie Colin
[piʃaˈsɐ̃w̃] - antoine lefebvre editions,
Artzines # 10 - Show & Tell #2 NY Special
Klima Pages #2 — Somptueuses Résidences
Hobo Nickel - Damien Sauvage
Brush Master - Jasper "Mississippi" Travis
Assembly - Sam Porritt
Fluent - Laëticia Donval
Saint Julien l'hospitalier Tome 1 - Claire Pedot
On the Soft Edge of Space - Marleen Sleeuwits
akaBB - tribute to Roni horn
Sights - Henry McCausland
Hiver sur les continents cernés - F.J. OSSANG
Bisou Magique - Coll.
Dans la matrice : le design radical de Ken Isaacs - Susan Snodgrass
Entrez sans sonnet - Julie Redon
Pectus Excavatum - Quentin Yvelin
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Rois de la forêt - Alain Garlan
La vallée - la brèche - Tania Maria Elisa
Mökki n°4
A R N O R D I R - FLorian Marciourt
Poèmes - Yvonne Rainer 













