
Ces actes de désobéissance numérique prennent le contre-pied de la gouvernementalité et souveraineté des plateformes (GAFAM). Ils réinscrivent l’histoire du code, du cryptage et du calcul dans une critique de la culture contemporaine et ré-ouvrent des voies d’émancipation citoyenne. « Faire œuvre de hacking » recouvre ici des enjeux sociaux et politiques autant qu’esthétiques : réflexivité (critique), autonomie, indépendance, réappropriation des cultures matérielles (contre l’obsolescence et contre l’opacité des systèmes). La question du détournement y est centrale, l’humour et la parodie y occupent une place de choix.
En proposant de « penser par l’art », l’ouvrage aborde différentes figures de cette désobéissance numérique à travers les œuvres de plusieurs artistes internationaux : Trevor Paglen (USA), Paolo Cirio (Italie, USA), Julien Prévieux, Benjamin Gaulon, Christophe Bruno, Samuel Bianchini (France), Bill Vorn (Canada), Disnovation.org (France, Pologne, Russie), HeHe (France, Allemagne, Royaume-Uni).

De l'objet (comme un parcours) - Collectif, Sandra Chamaret
Pureté et impureté de l’art. Michel Journiac et le sida Antoine Idier
Hybrid heads - Daniela Dossi
Klima Pages #2 — Somptueuses Résidences
Sans titre - Benjamin Hartmann
Tomber dans l'escalier - Jasper Sebastian Stürup
Isaiah Zagar . off zine 1
Anderlecht — Molenbeek - Pierre Blondel
Je ne peux pas ne pas - Geneviève Romang
From red to red - Jean-Pierre Bertrand, Patrick Javault
Strates & Archipels - Pierre Merle
Link Human / Robot - Collectif dir. Emmanuelle Grangier 











