Pour se souvenir de l’enfant en nous… se rappeler ce qu’on voulait devenir, pour ne pas oublier. Je me suis perdu dans les rues d’Istanbul et j’ai demandé à ses habitants de jouer à sauter en l’air… le temps d’une photo.
Né il y a 45 ans sur les rives du Bosphore, Istanbul a sans doute orienté le regard de Bekir Aysan sur la vie.
C’est en France que dès sa jeune enfance le dessin et les films d’animation le passionnent. A 5 ans il se dit « quand je serai grand, je ferai des films d’animation ! »
De festivals de bandes dessinées en fanzines auto-publiés, il tourne ses premiers films avec la caméra Super8 familiale.
Puis arrive la prise de vue avec appareil photo, soit des milliers de photos pour faire un film d’animation.
A Paris et à Monaco, Bekir remporte des prix et devient lauréat à Film Action puis à Imagina, ce qui lui ouvre les portes des films en image de synthèse, de la création de jeux vidéos chez Lankhor pour PC et Playsation, du design pour l’aérospatiale, des cabinets d’architectes… sans oublier la production de films d’animation.
C’est avec la couverture d’événements tels que le travail de Jim Withing, Surfattack puis le théâtre que la photographie prend son essor. Pendant 8 années Bekir sera le photographe du festival Momix où il démarrera la première session de sauts photographiés. Puis ce sera à la Belgique de l’accueillir chez Agora pour la deuxième session de sauts « En suspension ».
Bekir continue son activité d’indépendant, réalise des films d’animation pour des clients tels que Spie, Bioderma, Facebook, Arte ou Canal+… tant en dessin animé qu’en pâte à modeler.
Sa scénographie de l’exposition Guy Delisle remporte un succès international et voyage entre la France, la Suisse et le Canada. http://www.123istanbul.net
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