μ·e est une tentative d’écriture et de pensée qui se déroule un peu comme quand on tire sur les fils d’une pelote de laine. Il y est question d’éboulement, de vin pétillant, de danse, de cafards, d’une pratique du design particulière, de soin, d’oyats, de précision du langage, de féminisme, de peintures d’amateur·ices, d’automne… Le livre se divise en petites parties, histoires ou mini-essais, entre lesquelles s’intercalent des extraits (ou « irruptions »), à valeur poétique ou plus explicative, respirations ou approfondissements. Il est imprimé sur des papiers variés ; si l’on regarde la tranche, on peut voir les strates de l’écriture.

Isabelle Galez est diplômée de l’École Supérieure d’Art et Design de Valence (ÉSAD •Valence) depuis juin 2019. Elle a grandi en Haute-Savoie, puis s’est baladée entre Épinal dans les Vosges et Valence dans la Drôme. Elle travaille la petite peinture, la performance moyenne, et le texte qui tend à résister à la grandeur. Ses propositions tentent de s’approcher du nœud formé entre esthétique et politique. Elle aime bien les musiques qui tintinnabulent, et admire les personnes qui parviennent à revenir à la ligne. On lui a dit un jour qu’elle pratiquait un art nabot, et cela lui convient parfaitement.
μ·e, Isabelle Galez, 2021
13,8 x 18cm, 126 pages
impressions : laser, sérigraphie et risographie
papiers : Munken, Favini et Clairefontaine

Les glaciers - Lorraine Druon
Délié - Baptiste Oberson
Poèmes - Yvonne Rainer
Keywording (Post) Contemporary Art - Greta Rusttt
Comment quitter la terre ? - Jill Gasparina, Christophe Kihm, Anne-Lyse Renon
Le voyeur - entretiens - Éric Rondepierre - Julien Milly
La construction - Perrine Le Querrec
Dark optics - David Claerbout
akaBB - tribute to Roni horn
Editer l’art – Leszek Brogowski
Bambi # 4 - Collectif
Musée des Beaux-Arts - Pierre Martel
Titanic Orchestra - Julien Mauve
À partir de n°1 - Coll. 











