Depuis la fin du XIXe siècle, espaces et objets se trouvent « signalisés ». Le promeneur et le flâneur d’antan ont fait place au passant, qui s’arrête aux vitrines, regarde par coup d’œil et s’oriente aux signes.
Ce livre, Vitrines, signaux, logos, deuxième élément ré-édité et légèrement augmenté d’une série qui examine quelques unes des pratiques maîtresses de l’époque en impliquant l’expérience du design, suit les pas de Walter Benjamin et fait l’hypothèse que, dans l’urbanité maintenant installée, le vécu n’a plus l’importance qu’il avait. Nous habite en revanche une singulière angoisse que parent à leur façon nombre de signaux désormais déployés au-delà de l’utile.
160p