Le projet Surface Tension de Tabitha Soren est réalisé en filmant la crasse et les débris qui s’accumulent sur son iPad. Les images d’arrière-plan sont appropriées de ses divers appareils via les médias sociaux, des images qui lui sont envoyées par SMS et de son historique Web. Soren crée les images sur la culture numérique avec une caméra analogique grand format. Les gestes vigoureux et expressifs à la surface de l’image reflètent le conflit entre la réalité et la fiction et entre nos vies incarnées et nos vies médiatisées en ligne. Les photographies mettent en évidence ce que nous essayons normalement de regarder au-delà et d’ignorer sur nos écrans. Les images montrent le monde extérieur dystopique tourbillonnant avec les empreintes digitales et les taches graisseuses de notre moi incarné. Les marques humaines semblent en contradiction avec le détachement glacial et l’objectivité des informations qui nous parviennent, sans relâche. Dans ce projet, le spectateur est obligé de voir un objet du quotidien d’une manière qu’il ne voit généralement pas. Le livre est accompagné d’un essai de Jia Tolentino, rédacteur pour le New Yorker et auteur de la collection d’essais Trick Mirror : Reflections on Self-Delusion.

Tabitha Soren’s project Surface Tension is made by shooting the grime and debris that accumulates on her iPad. The background images are appropriated from her various devices through social media, images texted to her and from her web history. Soren creates the images about digital culture with an analogue large format view camera. The vigorous and expressive gestures on the surface of the image reflect the conflict between reality and fiction and between our embodied lives and our online, mediated lives. The photographs put in sharp focus what we normally try to look past and ignore on our screens. The images show the dystopian outside world swirling with the fingerprints and greasy smears of our embodied selves. The human markings are seemingly at odds with the chilly detachment and objectivity of the information that flows towards us, unrelentingly. In this project, the viewer is forced to see an everyday object in a way they usually don’t. The book is accompanied by an essay by Jia Tolentino, a staff writer for the New Yorker and the author of the essay collection Trick Mirror: Reflections on Self-Delusion.
- Couverture rigide
- 64 pages
- 41 photographies couleur
- Essai écrit par Jia Tolentino

La Typographie post-binaire au delà de l'écriture inclusive - Camille Circlude
Sans titre - Benjamin Hartmann
love forever - Victoria Hespel
Image Canoë - Jérémie Gindre
Les dessins de Julien - Julien Marmar
Acteurs d'un film gravé. Docteur A. Infirmier O. - Annabelle Dupret, Olivier Deprez et Adolpho Avril
Lucky Me - Eva Rotreklová & Jules Janssen
Le déclin du professeur de tennis - Fabienne Radi
Espaces intermédiaires - Éliane Radigue et Julia Eckhardt
Gros Gris n°4 - Duel
À partir de n°1 - Coll.
Jířa - Lucie Lučanská
Tools #04 – Couper / To Cut
Lili, la rozell et le marimba / revue n°2
L'inventaire des destructions - Éric Watier
La peinture c'est comme les pépites - Pierre Yves-Hélou + Tirage
Manifeste d'intérieurs ; penser dans les médias élargis - Javier Fernández Contreras
Catalogue Art Guys - That's painting productions, Bernard Brunon
Le singe et le bijoux - Roxane Lumeret
Baron - Richard Kern
1994 - 2001 - Lorenzo Castore
It was a good day - Jeremy Le Corvaisier
Notre condition. Essai sur le salaire au travail artistique – Aurélien Catin
Talweg 6 - La distance
Eros negro n°3 - Démoniak
Strates & Archipels - Pierre Merle
Idoine & Antonin Giroud-Delorme
Graphzine Visages
Le corps travesti - Michel Journiac 



























