1642, Oxford. Le parlement décide de fermer tous les théâtres. Cinq ans plus tard, jouer la comédie est passible d’une peine d’emprisonnement. Que deviennent les acteurs ? Quelques pistes alternatives s’esquissent entre funambulisme, marionnettes et pièces écrites.
1791, Paris. Jacques Louis David se reconvertit dans la performance : Robespierre lui confie l’organisation de fêtes révolutionnaires. Quelques-uns de ses élèves, dits les Barbus, abandonnent la peinture. Leur maître ne va pas assez loin à leur goût : ils s’habillent et vivent entièrement à l‘antique, pour changer la vie dans ses moindres détails.
1830, Paris. Les disciples de Saint-Simon décident d’aller vivre « la vie de demain ». Ils portent l’habit nouveau et se retirent à Ménilmontant. Le dimanche, les saint-simoniens pratiquent en public leurs activités quotidiennes.
Chacun de ces récits revient sur les origines de la performance artistique. Spectacles sans objet raconte avec brio et humour l’histoire de ces grands moments de l’histoire politique du spectacle. 64 pages