Cette monographie couvre plus de cinquante années de création du mouvement Art & Language, à l’origine de l’art conceptuel. À travers des textes inédits de Matthew Jesse Jackson et d’Art & Language, la retranscription du livret d’opéra Victorine, et un entretien avec le collectif d’artistes, ce livre interroge leur parcours, et plus largement les relations entre l’art contemporain et l’art conceptuel.

La collection permanente du Château de Montsoreau-Musée d’art contemporain s’enrichit de 800 œuvres du mouvement Art & Language. Pour célébrer cet événement, le musée lui consacre une grande exposition ainsi qu’une publication intitulées Reality (Dark) Fragments (Light).
L’ouvrage et l’exposition retracent 50 ans du parcours de ces artistes critiques, provocateurs, subversifs, punks. Cette attitude d’Art & Language les a souvent fait apparaître comme des artistes inclassables et à la marge, refusant de céder à la facilité, aux modes et à l’appauvrissement de l’art pour revenir à l’essentiel : l’œuvre elle-même.
A travers les grandes questions au cœur de l’œuvre d’Art & Language – la conversation et sa capacité à faire œuvre, la description, la porosité des pratiques artistiques, la crise de la relation entre l’artiste, le musée et la galerie d’art et ses implications dans le processus même de création – le Château de Montsoreau-Musée d’art contemporain met en doute la lecture parfois simpliste qui a été faite de l’art conceptuel. Loin de la dématérialisation de l’œuvre d’art, l’art conceptuel aurait-il donné naissance à l’art contemporain ?
Publié suite à l’exposition éponyme au Château de Montsoreau – Musée d’art contemporain, du 7 avril au 30 juin 2018.
Art & Language est un groupe d’artistes anglais, et le nom d’une revue fondée en 1968. Proposant une analyse critique des relations entre l’art, la société et la politique, Art & Language souligne, jusque dans son nom, l’importance du « tournant textuel » dans l’art des années 1960. Depuis 1976, le projet de Art & Language a été poursuivi, à travers Mel Ramsden et Michael Baldwin, et avec les travaux littéraires et théoriques de Charles Harrison. Travaillant avec les mediums les plus divers, de la peinture à la musique rock, ces co-fondateurs de l’art conceptuel restent, jusqu’à aujourd’hui, les permiers observateurs de ce qu’ils appellent eux-mêmes « l’écroulement dépressif de la modernité ».
édition bilingue (français / anglais)
21 x 29 cm (broché)
176 pages (ill. coul. et n&b)

Editer l’art – Leszek Brogowski
Harry Thaler's Pressed Chair
It was a good day - Jeremy Le Corvaisier
Après la révolution – numéro 1
The Shelf - Journal 3
Science of the secondary #11 - Banana
12345678 - Maya Strobbe
Gnose & Gnose & Gnose - Aymeric Vergnon-d'Alençon
Burning Images, A History of Effigy Protests - Florian Göttke
La tour Tatline - Georgi Stanishev
Assembly - Sam Porritt
interférence - 3 - maycec
Sights - Henry McCausland
Objets Minces - Collectif
Cruiser l'utopie – L'après et ailleurs de l'advenir queer - José Esteban Muñoz
La traversée - Magali Brueder
Prose postérieure - Les commissaires anonymes
Sans titre - Benjamin Hartmann
De lave et de fer - Laurent Feynerou
Critique d'art n°55
Paysageur n°3 - Mobiles
In The Navy - Julien Kedryna
Strates & Archipels - Pierre Merle
Imagos - Noémie Lothe
Aurore Colbert - Marie Mons
Jean-Jacques a dit - Angèle Douche
Le dos des choses - Guillaume Goutal
Lili, la rozell et le marimba / revue n°2
Avec ce qu'il resterait à dire - Anne Maurel
Le Choix du peuple - Nicolas Savary, Tilo Steireif
Les voiles de Sainte-Marthe - Christian Rosset
Mökki n°4
Le blanc nez - Fouss Daniel
Tableaux fluo - 2013-2016 - Nina Childress 





















