L’une des figures majeures de Fluxus évoque dans son journal critique la naissance du mouvement dans les années 60 et analyse les tendances artistiques de son époque.
Dick Higgins (1938-1998), l’une des figures majeures de Fluxus, musicien, poète, chercheur, théoricien, artiste intermédia, éditeur, fonde en 1965 les éditions Something Else Press (consacrées à ses amis fluxus). Il publie ce premier essai en 1964.
C’est un journal critique qui évoque le contexte dans lequel apparaît Fluxus entre 1959 et 1963. Il analyse sans ménagement les tendances de son époque et fustige les modes artistiques (Pop art, assemblage, Nouveau Réalisme), le Nouveau théâtre (le Living Theater), comme le style international en musique (musique concrète, musique électronique, Stockhausen et Cie). C’est un éloge de la pluralité, de la diversité et du foisonnement, favorables au « bourgeonnement de cent fleurs » et à l’éclosion « d’un millier d’écoles de pensée », pour les amateurs, contre l’aveuglement du professionnel. Higgins montre la particularité des poètes-artistes, qui depuis le romantisme allemand et anglais, ont refusé la séparation entre le sonore, le visuel et l’écrit. Fluxus reprend là l’héritage dada et l’augmente.
192 pages

Ellipse - Ismail Alaoui-Fdili
Regards croisés — Gekreutze Blicke - Yeloyolo
Un cahier - Michel Quarez
16 x 421 - Lorraine Druon
UPO 2 - J'aimerai être là - Xenia Naselou
Optical Sound 3
Musée des Beaux-Arts - Pierre Martel
Syrtis Major - Barbara Meuli, Antoine Fischer
Deep state - Mathieu Desjardins
Comic Book (Untitled) - Stéphanie Leinhos
twen [1959–1971]
akaBB - tribute to Roni horn
Photographic Fields - Joël Van Audenhaege
Roven n°4
Bobst Graphic 1971-1981 - G. Cachin ; D Fornari ; F Rappo
Sur la page, abandonnés — vol.3 

