Les travaux des Hackney Flashers dénoncent les inégalités de salaire entre femmes et hommes, la double journée de travail pour les mères et les images mi-infantiles, mi-glamour des femmes que diffusent les médias de l’époque. Photographe, journaliste, éditrice, graphiste, illustratrice : les profils de ce groupe féministe socialiste et non-mixte ont donné toute sa singularité à une pratique d’affichage dans des espaces publics de panneaux composés d’images, de texte, de slogans et d’illustrations.
Les Hackney Flashers ont produit une forme de propagande, pour reprendre leurs termes, s’intéressant à tout un faisceau de discriminations sociales : autrement dit, une pratique intersectionnelle avant la lettre.

Le groupe comprenait également une designer, une écrivaine et une éditrice de livres. Au fil du temps, les membres ont décrit leurs positions politiques individuelles comme étant féministes ou féministes socialistes.
Entre 1974 et 1980, les Hackney Flashers ont réalisé deux expositions de photographies et de dessins humoristiques portant sur deux aspects essentiels de la vie des femmes : le travail rémunéré et l’absence de services de garde d’enfants pour les mères qui travaillent. Ces expositions, « Women and Work » (1975) et « Who’s Holding the Baby? » (1978), étaient avant tout conçues comme de l’agit-prop, afin de sensibiliser le public aux questions soulevées et de soutenir des actions pertinentes. Elles ont été montrées dans des lieux communautaires tels que des centres de santé et des bibliothèques, ainsi que dans des contextes politiques tels que des réunions du mouvement des femmes et des conférences syndicales.
Le collectif Hackney Flashers s’est développé dans le contexte du mouvement de libération des femmes, en plein essor, qui estimait, à l’instar de la gauche politique, que l’action collective était un élément vital pour provoquer des changements sociaux et politiques.
En 1979, « Who’s Holding the Baby » a été présenté dans le cadre de la première exposition de photographie de la Hayward Gallery, « Three Perspectives on Photography », en tant qu’exemple de pratique photographique socialiste.

Dédale - Laurent Chardon
Je ne peux pas ne pas - Geneviève Romang
Lili, la rozell et le marimba / revue n°2
Aurore Colbert - Marie Mons
Good Company - Paul Van der Eerden
Gnose & Gnose & Gnose - Aymeric Vergnon-d'Alençon
Burning Images, A History of Effigy Protests - Florian Göttke
Pour une esthétique de l'émancipation - Isabelle Alfonsi
Dark optics - David Claerbout
Tools n° 05 – Tourner
Pectus Excavatum - Quentin Yvelin
Comic Book (Untitled) - Stéphanie Leinhos
Saint Julien l'hospitalier Tome 3 - Claire Pedot
Artzines #12 Provo Special
Les Mains sales - Collectif
SKKS - Gilles Pourtier
Strates & Archipels - Pierre Merle
š! #39 'The End' - coll.
It was a good day - Jeremy Le Corvaisier
Buiding a wall - A book by Roméo Julien
Konrad Becker - Dictionnaire de réalité stratégique
Goodbye - Hsia-Fei Chang, Sofia Eliza Bouratsis, Medhi Brit, Enrico Lunghi
Gros Gris n°4 - Duel
Link Human / Robot - Collectif dir. Emmanuelle Grangier
L'arum tacheté de J-M. Bertoyas
9 octobre 1977 - Roberto Varlez
In The Navy - Julien Kedryna
Trous gris - Michel Vachey
La vallée - la brèche - Tania Maria Elisa
Mökki n°4
Papier magazine n°06 - Coupe du monde
Talweg 6 - La distance
Editer l’art – Leszek Brogowski
Le corps travesti - Michel Journiac
Dans la matrice : le design radical de Ken Isaacs - Susan Snodgrass
La peinture c'est comme les pépites - Pierre Yves-Hélou + Tirage
Lazy Painter - Angela Gjergjaj, Jordi Bucher and Mirco Petrini
Le blanc nez - Fouss Daniel
Darkest Night - Joel Van Audenhaege
Jean-Jacques a dit - Angèle Douche
Pureté et impureté de l’art. Michel Journiac et le sida Antoine Idier
L'abécédaire d'un typographe - Gerrit Noordzij; Jost Hochuli
ICCMHW - Atelier Choque Le Goff
Musée des Beaux-Arts - Pierre Martel
Rois de la forêt - Alain Garlan
Cruiser l'utopie – L'après et ailleurs de l'advenir queer - José Esteban Muñoz 





















