D’eux, il ne reste que les mots de celle qui a croisé leur route. Le crissement de pneus qui sifflent avant un malheur qui tarde à se produire. Sanctification plus que célébration, Oraison funèbre pour Zelda1990 est une tentative de communication au-delà de la matière physique de l’énonciation, un dialogue interne qui convoque « par moment le frère, par moment l’ami parti », toujours la ruine, la consommation de la séparation avec le tout. À travers quatre parties qui font écho à la structure des éloges funèbres de la Grèce antique, Romane Constant réouvre la poésie des plaies larges et profondes que les vers lapidaires d’Hélène Bessette – sur qui l’autrice mène un travail de recherche – ont laissé dans l’histoire moderne de la littérature, et signe un texte bouleversant sur la difficulté des choses qui ne (se) passent pas, la force de celles que l’on voit suspendues par le cou au bord d’une paix impossible à trouver. Oraison funèbre pour Zelda1990 est une douleur croissante, avec écoulement et rougeur.

Romane Constant vit et travaille à Paris. Elle explore à travers différents supports les questions relationnelles, d’intimité, du corps et du genre. Attachée aux Ardennes où elle a grandi, elle s’intéresse également à l’héritage de la classe ouvrière et aux traumatismes intergénérationnels.

We want to look up at the Sun, but could the Sun be looking down on us? - Rudy Guedj & Olivier Goethals
La nuit, tu mens - Ambre Husson
SKKS - Gilles Pourtier
Rue Englelab, La révolution par les livres - Iran 1979 - 1983 - Hannah Darabi
Fièvre - Ronan Bouroullec
Eldorado maximum - Les commissaires anonymes
Le vieux père - Laurent Kropf
Perles & Fracas - Bill Noir
L'amie de mes rêves - Violette Gorgiard
Screen Printing Basics - ottoGraphics
Talk Soon - Erik Kessels & Thomas Sauvin
Prélude - Julien Gobled
Heads Together – Weed and the Underground Press Syndicate - David Jacob Kramer
Apiary - Robin Friend
Dernier royaume - Quentin Derouet
Illusive prosody - Alex Beaurain
Étrangement seuls - Jean-Pascal Princiaux 







