« Écrire, dans ma pratique, c’est à la fois tracer des signes et dire, nommer, construire. Tous mes projets habitent le langage, ma vie est un atelier d’écriture permanent. Je prends des libertés avec la syntaxe, l’orthographe et la grammaire et je propose au lecteur de s’y amuser avec moi. Car pour attraper le sens, il lui faudra de temps à autre tâtonner, reprendre, lire à voix haute un passage, jouer un personnage. Sa participation active est requise .»
Pierre Di Sciullo.
L’auteur
Pierre di Sciullo est un graphiste inclassable, toujours en mouvement. Comme le furet de la comptine, il est passé par ici, il repassera par là, s’il y a une situation de lecture à inventer. Passionné par le lien entre parole et écriture, il a dessiné de nombreux caractères typographiques aux noms évocateurs : le Quantange, le Kouije, le Gararond, le Minimum, le Maximum, l’Amanar, le Lorette. Il donne forme à des écritures qui façonnent le contexte dans lequel elles s’exposent : la façade d’un musée, une affiche de théâtre dans le métro, le long du parcours d’un tramway. Ses œuvres prennent place dans l’environnement comme autant d’incitations et d’interpellations à redécouvrir l’acte de lire, l’ambivalence des mots, la poésie urbaine. Avec cet ouvrage, il bouscule une fois de plus les frontières de genres et de disciplines. L’or de la fougue est préfacé par Wajdi Mouawad, auteur, metteur en scène et acteur.
72 pages

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