Le Dépli signe enfin le grand retour de Loïc Largier au catalogue de la maison, après Des Combats et Obscurcité.
Un ouvrage d’une complexité formelle inédite, agrégat polyphonique prodigieux venant répondre au défi suivant : comment rendre compte au sein d’un seul et même livre du subtil équilibre de cohérence obsessive et de renouvellement permanent qui traverse la bibliographie auto-éditée de son auteur (dont on peut avoir un aperçu ici) ?
La solution qui s’est imposée prend la forme d’un ouvrage constitué de dix modules aux caractéristiques spécifiques (sur des questions de traitement de l’image, de format, de manipulation, de rapport texte/image…), quasi autonomes, et composant néanmoins un ensemble inaltérable.
Il révèle mieux que jamais l’attention portée par son auteur à des questions techniques et conceptuelles, auxquelles celui-ci répond par une approche certes rigoureuse, mais n’excluant jamais les possibilités vertueuses du dérapage, tout en manifestant sa foi envers les puissances fertiles de l’écriture poétique.

À ce titre, les quelques mots que Loïc Largier livrait dès son geste inaugural restent d’actualité :
« D’un travail imprimé dont le support est l’album, je décalque certains éléments contenus dans les cases (lignes du décor le plus souvent). Redessinant un dessin, je deviens dessinateur du seul geste, sans arrière pensée formelle ou liée à un sujet, me constituant au fil des copies un répertoire. De ce répertoire enflant au fil des dessins et du temps s’élaborent alors à partir de contraintes liées au hasard (sélection, composition,…) des ensembles dessinés qui constituent l’objet même de mon travail. Composant ainsi un certain nombre de dessins dont la finalité est l’impression, numérique dans un premier temps, photocopie dans un second, afin de revenir à ce plat, à cette surface plane qui favorise (peut-être) l’accès à quelque chose de l’ordre de l’image. C’est ensuite dans la multiplicité des « projections » possibles que se poursuit cette exploration de la ligne dessinée. Se rapportant rapidement à la question de l’écriture, en ce qu’elle est tentative de rendre visible une pensée en train de se faire, de la rendre graphiquement signifiante, lisible, les différents supports tendent à rendre intelligible ce mouvement. »
52 pages n&b

À partir de n°1 - Coll.
Cosmopolites - Christoffer Ellegaard
MASKS - Damián Ortega
Florina Leinß - Ersatzteillager
Tableaux fluo - 2013-2016 - Nina Childress
Pas vu Pas pris - Collectif, Olivier Deloignon, Guillaume Dégé
We want to look up at the Sun, but could the Sun be looking down on us? - Rudy Guedj & Olivier Goethals
twen [1959–1971]
Le lacéré anonyme - Jacques Villeglé
love forever - Victoria Hespel
Talk Soon - Erik Kessels & Thomas Sauvin
Atopoz - Collectif
Comment quitter la terre ? - Jill Gasparina, Christophe Kihm, Anne-Lyse Renon
La vallée - la brèche - Tania Maria Elisa
An Inventory Of - Daniele Franzella
Lazy Painter - Angela Gjergjaj, Jordi Bucher and Mirco Petrini
Le Dépli - Loïc Largier
Échec et scotome - Jean Otth
Collective Design : Alison & Peter Smithson
Paysageur n°3 - Mobiles
Le chateau enchanté - Atelier Mclane
Schindler Manifesto
Prendre l’image, Le graphisme comme situation politique - Olivier Huz
Autodrône - Divine Vizion
Mapping Bookbinding Poster- Simon Ruault
ARTZINES #1, Paris issue
A Compilation Of Contemporary Letter Designs
Une généalogie des grandes oreilles - Lauren Tortil
Crampes pâles... Mathilde Brion et Martin Lafaye
Amos Gitai et l'enjeu des archives - Jean-Michel Frodon
Feminist Art Activisms and Artivisms - Katy Deepwell (ed.)
Betty Tompkins - Raw Material
Working men have no country - Coll.
Pierre et Fleur - Mélanie Corre
Absorber les fantômes - coll
Humoral Fortuities - Francesco Albano’s
MAN - Erik Kessels, Karel De Mulder
Revue La Ronde n°14
Tupera Tupera Postcard Book
Plant-Based Monster Trucks - Lina Müller, Luca Schenardi
L'arum tacheté de J-M. Bertoyas 





















