La Perruque est une revue de 1 cm de haut sur 90 cm de long. Chaque numéro constitue le spécimen d’un caractère typographique et l’ensemble des numéros dessine le portrait d’une scène typographique contemporaine. Ces étranges formats sont les premiers que la maison d’édition Surfaces Utiles a glané dans le laissé-pour-compte de l’industrie : en marge d’impressions courantes offset.
« [La perruque] se généralise partout […]. Accusé de voler, de récupérer du matériel à son profit et d’utiliser les machines pour son propre compte, le travailleur qui “ fait la perruque ” soustrait à l’usine du temps (plutôt que des biens, car il n’utilise que des restes), en vue d’un travail libre, créatif et précisément sans profit. Sur les lieux mêmes où règne la machine qu’il doit servir, il ruse pour le plaisir d’inventer des produits gratuits destinés seulement à signifier un savoir-faire propre et à répondre par une dépense à des solidarités ouvrières ou familiales. Avec la complicité d’autres travailleurs (qui font ainsi échec à la concurrence fomentée entre eux par l’usine), il réalise des “ coups ” dans le champ de l’ordre établi. » Michel de Certeau, L’invention du quotidien, t.1 : Arts de faire, Poche, 1990, p. 45.
En commandant La Perruque, vous recevez d’office l’ensemble des numéros déjà parus (N.01 à 12), excepté les numéros épuisés.
Contributeurs
N.01 : Alex Chavot
N.02 : Axel Benassis
N.03 : Raphaël Bastide
N.04 : Justin Bihan (épuisé)
N.05 : Jérémy Landes-Nones
N.06 : Large Projects (épuisé)
N.07 : Collectif We.ch
N.08 : Benoît Bodhuin
N.09 : Alice Jauneau
N.10 : Yoann Minet
N.11 : Laurent Müller
N.12 : Swiss Typefaces
12 numéros
Format ouvert : 1 × 90 cm
Format enroulé : 2,5 × 10 cm