Soit 24 fois la même image reproduite, une case plus ou moins vide, le fragment d’un comic book jeu-concours des années 1940 dessiné par Mel Crawford. Ce fragment intègre, en guise de récitatif, d’injonction, d’invitation, de défi, la sentence “DRAW THE CRASH HERE” (“trace le crash ici”). 80 ans plus tard, Jérôme LeGlatin tente une réponse, à même l’objet.

Soit 2×12 fois l’appel fondateur, et ses effets inéluctables. Soit 2×12 fois la mise en crise de la distinction opérée entre tout texte et toute image, soit 2×12 fois la mise à l’épreuve de la représentation. Soit 2×12 fois l’écroulement de cette drôle de discipline de destruction des dualismes que l’on nomme bande dessinée. Soit 2×12 fois, atemporel, ici tracé, déconstituant, le Crash.
Débordant le cadre d’un simple détournement, le processus général, à coups de répétitions, texte typo-scandé, tours de pages et souris mécanique, s’impose comme acte critique et acte de création, geste accidentel sans plus d’auteur ni fin, artistique et politique, imprévu, poétique.

Entrelacs - Bill Noir
Le corps travesti - Michel Journiac
Holy etc. - Fabienne Radi
We want to look up at the Sun, but could the Sun be looking down on us? - Rudy Guedj & Olivier Goethals
Le style anthropocène - Philippe Rahm
Sous mes semelles - Anaïs Lapel, Gaspard Kasimir
Idoine & Supermarket
Il était deux fois - Gary Colin
Bonbons à l'anis - Cecilia Pavón
movement in squares - Stefanie Leinhos
Poster Tribune # 11
Vanishing Workflows - Xavier Antin
Keywording (Post) Contemporary Art - Greta Rusttt
Le vieux père - Laurent Kropf 









