Ce numéro s’est construit à distance, au moment où une majorité de la population mondiale était assignée à résidence. Dans la continuité du dernier numéro consacré à l’oxymore, cette édition prolongeait à travers l’antithèse les réflexions sur les notions de contraire et de contradiction omniprésentes dans nos sociétés. Nous sommes partis à la rencontre de Forensic Architecture, groupe de recherche et d’investigations basé à l’Université de Londres, d’Architectes Sans Frontières, qui vise à réduire les risques liés aux conditions d’habitat des personnes vivant dans des squats et bidonvilles, de Theo Deutinger, pour qui la tyrannie humaine a inspiré un manuel édifiant ou de Marc Lescheller, dont les architectures-sculptures symbolisent la non-construction. Nous avons poursuivi nos enquêtes sur les frontières et les territoires en suspens, en passant par les refuges de Calais ou les marbres de l’Alentejo. Nous avons souhaité répondre à cet étrange dérèglement planétaire, incontrôlable mais pourtant bien là : oui, mais.

160 pages

Tanière de lune - Maria-Mercé Marçal
It was a good day - Jeremy Le Corvaisier
Cyclone - Juliette Chalaye
Prose postérieure - Les commissaires anonymes
Lili, la rozell et le marimba / revue n°2
Le vieux père - Laurent Kropf
Sillo n°3 - Le Fauve
Hérésie Étiologique - coll.
People in a faraday cage - Stéphanie Gygax
Ellipse - Ismail Alaoui-Fdili
Rasclose - Geoffroy Mathieu
Inflamed Invisible - David Toop
À partir de n°1 - Coll.
Ventoline 5 - Coll. 

















