Ce numéro s’est construit à distance, au moment où une majorité de la population mondiale était assignée à résidence. Dans la continuité du dernier numéro consacré à l’oxymore, cette édition prolongeait à travers l’antithèse les réflexions sur les notions de contraire et de contradiction omniprésentes dans nos sociétés. Nous sommes partis à la rencontre de Forensic Architecture, groupe de recherche et d’investigations basé à l’Université de Londres, d’Architectes Sans Frontières, qui vise à réduire les risques liés aux conditions d’habitat des personnes vivant dans des squats et bidonvilles, de Theo Deutinger, pour qui la tyrannie humaine a inspiré un manuel édifiant ou de Marc Lescheller, dont les architectures-sculptures symbolisent la non-construction. Nous avons poursuivi nos enquêtes sur les frontières et les territoires en suspens, en passant par les refuges de Calais ou les marbres de l’Alentejo. Nous avons souhaité répondre à cet étrange dérèglement planétaire, incontrôlable mais pourtant bien là : oui, mais.

160 pages

16 x 421 - Lorraine Druon
Lili, la rozell et le marimba / revue n°2
People in a faraday cage - Stéphanie Gygax
Awakening at the inn of the birds - Aymeric Vergnon
Holy etc. - Fabienne Radi
The Letter A looks like The Eiffel Tower - Paul Andali
Notre condition. Essai sur le salaire au travail artistique – Aurélien Catin
Slanted 30 - Athens
Les voiles de Sainte-Marthe - Christian Rosset
Critique d'art n°55
Replacement Artwork - Alexandre Barré
Gruppen n°13 - Collectif 

















