Ce numéro s’est construit à distance, au moment où une majorité de la population mondiale était assignée à résidence. Dans la continuité du dernier numéro consacré à l’oxymore, cette édition prolongeait à travers l’antithèse les réflexions sur les notions de contraire et de contradiction omniprésentes dans nos sociétés. Nous sommes partis à la rencontre de Forensic Architecture, groupe de recherche et d’investigations basé à l’Université de Londres, d’Architectes Sans Frontières, qui vise à réduire les risques liés aux conditions d’habitat des personnes vivant dans des squats et bidonvilles, de Theo Deutinger, pour qui la tyrannie humaine a inspiré un manuel édifiant ou de Marc Lescheller, dont les architectures-sculptures symbolisent la non-construction. Nous avons poursuivi nos enquêtes sur les frontières et les territoires en suspens, en passant par les refuges de Calais ou les marbres de l’Alentejo. Nous avons souhaité répondre à cet étrange dérèglement planétaire, incontrôlable mais pourtant bien là : oui, mais.

160 pages

☀ - Manon Demarles
Alma Mater n°1
It was a good day - Jeremy Le Corvaisier
Piano - Joseph Charroy
Notre condition. Essai sur le salaire au travail artistique – Aurélien Catin
Quand l’ocean se retire d’Henri C. - Billiam C. et Camille Carbonaro
Le dos des choses - Guillaume Goutal
Je ne peux pas ne pas - Geneviève Romang
Du Fennec au Sahara - Guillaume Pinard
Le vieux père - Laurent Kropf
Typologie – La tente de camping
akaBB - tribute to Roni horn
Burning Images, A History of Effigy Protests - Florian Göttke
L'inventaire des destructions - Éric Watier
Anémochorie - Antonin Detemple
Critique d'art n°54 

















