16 pages n&b, 19,5 x 26 cm,
Premier livre d’une artiste jusqu’alors inconnue, cet ensemble de collages photographiques réhaussés à l’encre noire et au blanco compose un maelstrom d’images comme arrachées à l’histoire du cinéma muet et offre à la bande dessinée les conditions d’une passionnante aventure plastique.
Articulations formelles, débordements, décadrages, réseaux de lignes, correspondances de masse, échos graphiques, lumière, figuration / abstraction, etc., la liste des propositions et pistes sensibles ouvertes ici est aussi longue que fertile et enivrante.
Repoussant la question de la narration dans ses retranchements, agencé au cœur d’espaces urbains et ruraux littéralement hantés par des ombres en errance, Fanny Larpin interroge avec En el dolor de la noche la disparition des visages et la fragmentation des corps, en s’alliant d’une tension surréaliste puissante et du meilleur effet.