Étienne Candel cultive des pratiques d’écritures fulgurantes, ironiques et situées. Ici des trashtexts : ses prosopopées d’encombrants. En transformant les déchets en surfaces scriptibles, il ouvre un langage possible, tout droit sorti des bouches sans dents qui peuplent la ville. C’est toute une faune de marginaux adossés aux façades haussmanniennes qui jactent et interpellent : voyous monte-en-l’air, racoleuses, chômeurs professionnels ou retraités nostalgiques, philosophes de comptoir et artistes ratés, clochards solidaires et lendemains de cuite, etc.

Le « Discours sur le déchet » qui inspire et introduit ce livre propose de remodeler le regard que nous portons au laissé-pour-compte, à l’obsolète et aux résidus. Imprimé sur les précieuses chutes de papier de Surfaces Utiles, ce livre s’illustre également comme le manifeste d’une maison d’édition qui publie grâce aux rebuts de l’industrie.
82 pages, 100 ex

Le blanc nez - Fouss Daniel
Un essai sur la typographie - Eric Gill
Sur la page, abandonnés — vol.3
Editer l’art – Leszek Brogowski
Lazy Painter - Angela Gjergjaj, Jordi Bucher and Mirco Petrini
Rasclose - Geoffroy Mathieu
Aurore Colbert - Marie Mons
Holy etc. - Fabienne Radi
Pas vu Pas pris - Collectif, Olivier Deloignon, Guillaume Dégé
Je ne peux pas ne pas - Geneviève Romang
Philonimo - Le Canard de Wittgenstein - Alice Brière-Haquet, Loïc Gaume
Photographic Fields - Joël Van Audenhaege 







