Rares et précieux, d’autant que quasi invisibles en France (à l’exception notable de son livre Le Parc (Na, 2016), et de quelques récits courts dans Modern Spleen (Na), PFC6 (Chifoumi), VS et De tout bois (Adverse)), les travaux de Jul Gordon restent un secret trop bien gardé.

Artiste plurielle active depuis une quinzaine d’années entre installations, performances, animations, peintures, broderies, etc., elle dissémine ses bandes dessinées entre auto-éditions, contributions à divers périodiques (Strapazin, Le Monde Diplomatique, Kuš!, Canicola, Spring, etc.), et quelques ouvrages supportés par des éditeurs alternatifs germanophones (Mami Verlag notamment).
Fin 2019, à l’occasion de la publication du 16e numéro de la revue allemande Spring articulé autour de la thématique rebattue du sexe, Jul Gordon sollicite amis et connaissances pour débuter une collecte d’anecdotes intimes, chacune destinée à être adaptée en bande dessinée.
En douze planches couleurs aussi lumineuses d’intelligence formelle (leur art du contrepoint dans le rapport image/texte) que bouleversantes d’économie et de pudeur, De tels baisers inaugure une série dont on se languit déjà des prolongements à venir.

Entrez sans sonnet - Julie Redon
Tout va bien - Vera Muratet
ARBRES-TRONCS - Zoé van der Haegen
La Janais - Gaëtan Chevrier, Jérôme Blin
Vers Vermersch - Thomas Dunoyer de Segonzac
Lumières - Guillaume Chauchat
Dirty fish - Léa Abaroa
La Couleur du Geste - Héloïse Bariol
Spectres n°4 - Mille voix
š! #39 'The End' - coll. 









