David Simpson, à travers son objectif, capture l’enchantement du Mardi Gras dans un récit photographique, alors qu’ils vont de maison en maison, chantant, dansant et quémandant des ingrédients pour créer un festin communautaire de « gumbo ». La riche symbolique derrière les costumes, des chapeaux coniques pointus parodiant les coiffures nobles aux masques faits à la main qui dissimulent les identités derrière des traits du visage exagérés, constitue ici une représentation passionnée de rôles qui ridiculisent l’autorité, une tradition profondément enracinée dans les héritages cadiens et créoles dans un travail d’archives compilé par David Simpson s’étalant sur plus de trente ans.
Au cœur de cette quête festive, peut-être alimentée par un peu d’alcool, les participants du « Mardi Gras » trouvent la libération des contraintes de la vie quotidienne, créant une foire haute en couleur qui est à la fois tumultueuse et joyeuse, basée sur des traditions rurales remontant au Moyen Âge. Ce travail photographique se présente comme un hommage à leur tradition séculaire.