Ce livre témoigne de pratiques et d’opérations qui donnent forme et sens aux œuvres. Ouvrant à des conceptions hétérogènes de la composition, il n’épuise pas le champ des possibles, mais peut servir de repère pour aborder la création chorégraphique contemporaine.
« [Il s’agit d’]un ouvrage substantiel : une somme dans laquelle on peut entrer et sortir à sa guise, selon que l’on questionne tel ou tel mode opératoire. Cette approche transversale est la grande force de l’ouvrage, qui permet d’échapper aux rails monographiques, pour ouvrir au contraire la pensée sur une vingtaine d’opérations d’écriture de la danse. En interrogeant sans relâche le rapport entre composition et interprétation, composition et invention gestuelle, composition et réception. »
Journal de l’ADC
Les techniques respiratoires de yoga fondent sa démarche chorégraphique. L’idée est de rechercher la nécessité intérieure qui mène au mouvement. Guidée par le souffle, la danse se fait lente, épaisse, dans un temps continu.
Comme les musiciens, elle utilise une écriture symbolique pour composer l’univers géométrique et l’évolution poétique de sa danse. Ayant étudié la Labanotation avec Jacqueline Challet Haas, elle a entrepris à partir de ce système une recherche pour formaliser son propre langage de composition. Chaque chorégraphie invite l’interprète à être conscient de ses actes et de ce qui le traverse. Les partitions activent sa participation. Pour certains projets, elles intègrent au sein de l’écriture des dispositifs informatisés de perturbation et de re-génération en temps réel. Les interprètes pilotent, via des capteurs de mouvement, les processus de modification de la partition chorégraphique qu’ils lisent sur des écrans LCD.
Textes de Yvane Chapuis, Myriam Gourfink, Julie Perrin ; propos de Marco Berrettini, Nathalie Collantes, DD Dorvillier, Myriam Gourfink, Thomas Hauert, Rémy Héritier, Daniel Linehan, Laurent Pichaud, Loïc Touzé, Cindy Van Acker.
Conception graphique : deValence