Henri Crabières déguise en farce ce qui s’apparente plutôt à une douloureuse et violente introspection abstraite et chaotique. Auto-représenté dans son personnage principal, il subit les atrocités gratuites de deux voyous décidés à s’enrichir grâce à son kidnaping.
Chausse-trape est une bande dessinée réalisée dans le cadre de son diplôme des Arts Décoratifs de Paris, pour lequel il pose ses bases graphiques et ses obsessions narratives.

En rouge et noir, tranché et puissant, l’auteur développe un vocabulaire graphique riche et plein de liberté, alternant avec des trames, des lignes, des masses des apparitions de couleurs détonantes. Les interactions sont senties et spontanées, tout comme le déroulé du récit qui n’a subi aucunes modifications pour en conserver la fraicheur, la transparence et la vivacité. Henri Crabières se pose en véritable narrateur dessinateur, écrivant de la même ligne les visages, les mots, les mouvements et les décors.
Ce livre rouge est imprimé en bichromie offset sur un papier souple et brut, enveloppé d’une jaquette chrome noir et rouge, glacée. Première édition de 1000 exemplaires.

Polyphème (d'après Euripide) - J. & E. LeGlatin
Saint Julien l'hospitalier Tome 1 - Claire Pedot
Un cheval, des silex - Benoît Maire, Sally Bonn
La Bibliothèque grise - Jérôme Dupeyrat & Laurent Sfar
Le chateau enchanté - Atelier Mclane
Une histoire russe - Claude Grétillat
I Am Not I - Boris Mikhailov
Papier magazine n°06 - Coupe du monde
Le Cygne de Popper - Alice Brière-Haquet, Janik Coat
Incipit - Aymeric Vergnon
Dernier royaume - Quentin Derouet
Temps d'arrêt - Etienne Buyse
Piano - Joseph Charroy
The Letter A looks like The Eiffel Tower - Paul Andali
The Shelf - Journal 3 



















