L’album manipule les codes des manuels d’apprentissages de dessins, les interpole en jouant avec la multitude d’images qui pullulent sur Internet, pour mieux revenir à la fonction initiale de la représentation. Le dessin se défend à des degrés divers contre les stéréotypes reproduits à la chaîne. Les contours des portraits d’individus, seuls ou en groupe, se donnent pour ce qu’ils sont : des images qui s’affichent, littérales. Floret assume le plaisir de la main qui trace et va tout contre l’imagerie de la libido, du fantasme et du rêve. Le dessinateur se confronte à l’érotisme de bazar, au « stupisme » ambiant. Il recycle les scènes de genre, les poses et les clichés. Chaque dessin se débat avec sa propre logique, dans une tension entre tracé brut et tremblé, entre esquisse et caricature, avec un humour allant parfois un peu loin. Les situations décrites sont plus ou moins confortables, rendent perplexe, prêtent à sourire ou à rire jaune. Les personnages se montrent. Ils se racontent, s’exposent, plus ou moins prêts à être possédés. Les nus féminins érotisent avec décalage, les portraits de groupe sont plus ou moins désunis. Tout y passe, de l’iconique au saugrenu, du cocu au sacré. Le regardeur doit être averti : ses yeux vont toucher et être touchés. DV
44 pages

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