Le livre est publié dans une traduction de Maboula Soumahoro, également autrice de la préface « À vingt-mille lieues de la mère », et accompagné de l’article « Vénus en deux actes », traduit par Émilie Notéris.
« L’origine de mon désespoir remontait-elle à la première génération arrachée à son pays ? Était-ce la raison pour laquelle je pouvais parfois ressentir une telle lassitude vis-à-vis des États-Unis, comme si j’avais moi aussi débarqué en Caroline du Sud en 1525 ou à Jamestown en 1619 ? S’agissait-il de la pression exercée par toutes les mères perdues ou bien de celle des enfants devenu·es orphelin·es ? Ou était-ce que, pour chaque génération, le joug d’une vie abîmée et le désarroi de ne pas être reconnu·e, d’être considéré·e comme un·e perpétuel·le étranger·e, se faisaient de nouveau ressentir ?
J’errais dans cette esclaverie non parce que j’espérais y découvrir ce qu’il s’était réellement passé, mais plutôt à cause de ce qui avait perduré de cette histoire. Pour quelle autre raison commencer une autobiographie dans un cimetière ? »


Piano - Joseph Charroy
In The Navy - Julien Kedryna
La vallée - la brèche - Tania Maria Elisa
Les Grands Ensembles - Léo Guy-Denarcy
interférence - 2 - maycec
Cf. - Pierre Olivier Arnaud
Tomber dans l'escalier - Jasper Sebastian Stürup
Le blanc nez - Fouss Daniel
Geographia - Christine Demias
Good Company - Paul Van der Eerden
Le vieux père - Laurent Kropf
Optical Sound 2
Le voyeur - entretiens - Éric Rondepierre - Julien Milly 







