Amandine Urruty est de retour avec une ébouriffante collection de dessins, fruit de deux longues années de travail. Fascinante immersion dans un univers baroque et singulier, The Party – à l’instar du film éponyme de Blake Edwards – nous entraîne dans une invraisemblable bacchanale, orchestrée par une surdouée du crayon. Véritable alchimiste de l’histoire de l’art et de la culture populaire, Amandine Urruty convoque les grands maîtres de la peinture flamande, pour livrer, entre autres prouesses graphiques, sa propre version des Sept Péchés Capitaux en mode Muppet Show.
Figure centrale de compositions saturées au fusain et à la mine de plomb, une galerie de personnages trop poupins pour être tout à fait honnêtes, veille sur un Neverland résolument borderline. Rejetons illégitimes d’une famille recomposée avec Jérôme Bosch, Lewis Carrol, Stephen King et Jérôme Zonder en ombres tutélaires, ils sont les acteurs d’un petit théâtre masqué, où tout semble sur le point de basculer à grands coups de martinet. Ambitieuse, érudite et foisonnante, cette œuvre est aussi celle d’une enfant des années 1980 qui aurait malicieusement déversé son gargantuesque coffre à jouets, pour organiser la fête d’anniversaire ultime, autant redoutée par les parents qu’une invasion de Gremlins affamés.
Publié à l’occasion de l’exposition éponyme à la galerie Arts Factory, Paris, du 15 mars au 28 avril 2018.
Amandine Urruty est née en 1982, elle vit et travaille – sur son lit – entre Paris et Toulouse, une valise débordant de crayons toujours à portée de main. Après quelques années d’études universitaires et une brève carrière dans la chanson française underground, Amandine pose les bases d’une œuvre subtilement déviante, alliant costumes grotesques et décorum baroque, réconciliant miraculeusement les amoureux de la symbolique alchimique avec les jeunes filles trop maquillées. Véritable stakhanoviste de la mine de plomb, Amandine compose ses images comme l’on erre dans les allées d’un vide-grenier dominical, empruntant aux forêts de bibelots – tour à tour féroces ou apaisants, décoratifs ou encombrants – leur ambivalence fondamentale. En résulte la célébration d’un chamanisme de comptoir où objets et animaux chimériques s’animent au cœur de saynètes puériles et perverses; improbables rencontres entre le Muppet Show, les grands maîtres de la peinture flamande et les Crados.
120 pages

François Morellet - 5 x 3 - François Morellet, Serge Lemoine, Frédéric Valabrègue
Baron - Richard Kern
Norovirus - Orgie en mers chaudes - Claude Grétillat
Seoul Flowers & Trees - tribute to Lee Friedlander
MegaOctet Verbateam
Revue Les Saisons n°3
Rendezvous - Eléonore Pano-Zavaroni
Rois de la forêt - Alain Garlan
Boundary - Nigel Peake
It was a good day - Jeremy Le Corvaisier
Feminist Art Activisms and Artivisms - Katy Deepwell (ed.)
Sights - Henry McCausland
Anderlecht — Molenbeek - Pierre Blondel
La France de tête - Lot de 4 numéros
Philippe Marien - OR BOR #4
Une idéologie pour survivre – Débats féministes sur violence et genre au Japon - Ueno Chizuko
Retour d'y voir - n° 1 & 2 - Mamco
Goodbye - Hsia-Fei Chang, Sofia Eliza Bouratsis, Medhi Brit, Enrico Lunghi
Sex with you s**** - Melody Lu
Philonimo - Le Canard de Wittgenstein - Alice Brière-Haquet, Loïc Gaume
Dans la matrice : le design radical de Ken Isaacs - Susan Snodgrass
L'inventaire des destructions - Éric Watier
Revue La Ronde n°14
Roven n°4
Curtains & Glass - Julien Gobled & Moritz Grünke
Commentaires sur les sentences de Pierre Lombard - L.L. de Mars
Les Cosmogoniales - Hyacinthus
Génération dakou - Yann Jun + CD
Rasclose - Geoffroy Mathieu
Party Studies – Vol. 1 – Home gatherings, flat events, festive pedagogy and refiguring the hangover
Le singe et le bijoux - Roxane Lumeret 





